Molière reste l’un des auteurs classiques les plus populaires et des plus riches que nous ayons… Il fascine toujours les metteurs en scène, intrigue les interprètes et amuse le public. Mais si Molière fascine toujours autant ce n’est pas uniquement par le rire, c’est surtout par l’acuité et la vérité des sentiments qui habitent ses personnages. La violence parfois de ses héros leurs faiblesses, leurs blessures bien plus profondes qu’ils nous les laissent croire...
Car Molière était un homme torturé, aux multiples visages. Tantôt triomphant dans Sganarelle du Médecin Volant ou du Médecin malgré lui. Un Sganarelle alors philosophe, cynique se jouant de tout et de tous… Libre, énergique et lumineux… Tantôt perdant, angoissé par ses congénères, ivre de jalousie, rongé par la futilité des personnes l’entourant. C’est Alceste, Dandin, les Marquis des Précieuses Ridicules, c’est aussi Dom Juan le plus cynique de tous. C’est Sganarelle de L’école des Maris… Obtus, rageur et sombre.
Nous vous invitons à assister à la furieuse ronde de Sganarelle, à la cruauté des alexandrins d’Isabelle, à la nuit intrigante et mystérieuse où le destin de Sganarelle basculera vers les sombres affres de la déception amoureuse.
Sganarelle et Ariste, frères, sont les tuteurs de deux sœurs Isabelle et Léonore. Sganarelle, personnage noir, mû par une haine des mœurs de son époque, rongé par la peur d’être cocu, rêve d’aller revoir « ses choux et ses dindons » loin des futilités de la ville en compagnie de sa filleule Isabelle qu’il compte épouser d’ici peu… Ariste, Léonore et Lisette tentent d’adoucir la rudesse de Sganarelle envers Isabelle. Celle-ci, ne supportant plus le joug de son tuteur, décide par différents stratagèmes d’épouser un jeune voisin nouvellement arrivé. Sganarelle à son insu deviendra le maître d’œuvre de sa perte…
Dans cette pièce ce n’est plus le Sganarelle triomphant du Médecin volant ou du Médecin malgré lui. C’est un Sganarelle inquiet, noir, qui est à la ville comme un loup en cage…Il a l’âpreté et la naïveté de Dandin, le désespoir et l’amour d’Alceste. Il est violent, sombre et pathétique. Il me semblait intéressant de traiter cet aspect de la pièce. L’école des Maris semble être une farce mais c’est une farce aux accents grinçant et menaçant qui laisse un arrière goût amer.
Bravo à tous, c'était très beau et très émouvant. La fin est très touchante avec la musique.
Je ne connaissais pas cette pièce de Molière, et j'ai beaucoup apprécié. Merci et bravo à toute la troupe!
Bravo à L'école des Maris. J'ai particulièrement été touché par Stéphanie Bassibey (rôle d'Isabelle).
A ne pas manquer. J'ai beaucoup appécié ce spéctacle. Leger, frais, un petit bijoux de précisions, on ne s'ennuie pas une seconde. La préstation des comédiens du Sudden est remarquable, nuancée. On rit, on a la larme à l'oeil...On sent un véritable travail de troupe. Courez y, il ne sont pas longtemps à l'affiche.
Bravo à tous, c'était très beau et très émouvant. La fin est très touchante avec la musique.
Je ne connaissais pas cette pièce de Molière, et j'ai beaucoup apprécié. Merci et bravo à toute la troupe!
Bravo à L'école des Maris. J'ai particulièrement été touché par Stéphanie Bassibey (rôle d'Isabelle).
A ne pas manquer. J'ai beaucoup appécié ce spéctacle. Leger, frais, un petit bijoux de précisions, on ne s'ennuie pas une seconde. La préstation des comédiens du Sudden est remarquable, nuancée. On rit, on a la larme à l'oeil...On sent un véritable travail de troupe. Courez y, il ne sont pas longtemps à l'affiche.
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