L'imbécile

L'imbécile en question ressemble un peu au brave soldat Schweik de Hasek. C'est dire qu'on ne sait jamais s'il est un véritable imbécile où s'il se sert de son imbecillité.

Il ne possède pas les qualités de " sa brillante famille " , parce qu'il peut se réfugier dans le monde qu'il s'invente : lui... il préfère rêver.
Il n'apprend rien, ne retient rien, sauf peut-être les formes, les couleurs, les bruits, les odeurs et les aventures extraordinaires de son héros : Jésus.
Il devient rapidement la honte de la famille alors on le laisse errer jusqu'à ne plus le voir.

Malgré lui, il va déjouer une machination familiale en mettant sur table d'écoute toute la famille et en reçevant souvent les visites d'un ami d'enfance qui est juge d'instruction. La famille décide que le temps du suicide est venu pour l'imbécile.

Ce spectacle sous forme d'intrigue est à la fois une fable cruelle et un regard naïf sur le monde d'aujourd'hui.

Humour et émotion, solitude et drame de " l'imbécile " .