De 4 à 12 ans.
Pour sauver la vie de son père, Belle, la plus jeune de ses trois filles, s’offre en sacrifice à une bête monstrueuse qui vit recluse dans un magnifique palais. Peu à peu, une étrange amitié naît entre les deux êtres...
Ombres, apparitions, masque, marionnettes et une boîte à musique nous amènent dans le monde des rêves et des féeries. La bête ne se fera jamais voir, parce que c’est à chacun d’imaginer son visage. On la devinera, elle nous fera frémir, elle nous effrayera... mais en allant outre la peur et l’apparence, on découvrira une autre réalité. Celle de l’Amour.
« Tous les adultes ont aimé ce conte quand ils étaient enfant et c’est une excellente raison d’emmener les siens voir ce très jolie spectacle. » La Provence
« Par la magie du décor, des accessoires, des costumes, et surtout le jeu des acteurs, petits et grands sont captivés par cette fantastique histoire d’amour. » Vaucluse Matin
« Une adaptation originale du conte de Jeanne Leprince de Beaumont pour deux comédiens et un tréteau. » Télérama TT
La mise en scène repose en grande partie sur la présence / absence de la Bête. Le spectateur n’en apercevra, comme Belle, qu’une silhouette furtive ou une main velue. C’est alors l’imaginaire qui se trouve sollicité : à chacun de se construire « sa bête », d’y projeter ses images, ses fantasmes, ses craintes… La Bête est surtout présente par sa voix. Véritable défi pour le comédien qui incarne ce personnage, car cette voix doit tout à la fois porter la monstruosité et prêter à la séduction.
Comme elle repose sur ce que l’on cache autant que sur ce que l’on voit, la mise en scène valorise donc une atmosphère : elle engendre le suspens et crée une tension où alternent appréhensions et plaisirs. D’où la sobriété de la scénographie : un petit tréteau/castelet surmonté d’un rideau permettant les jeux d’ombres. Il s’agit également pour nous de préserver ainsi la part de magie et de merveilleux que recèle le conte. Le jeu des lumières évoque les différents lieux du récit (ville, forêt, château…) Enfin, nous avons eu recours au masque (pour le père) et aux marionnettes (pour les deux soeurs.)
Ces personnages de moindre consistance restent prisonniers des apparences, des valeurs figées et idées reçues.
Incapables comme Belle de se confronter à la réalité mouvante du monde, ils résistent à la métamorphose, laissés au seuil de la pleine humanité. Personnages masqués et marionnettes apportent aussi par leur décalage une note d’humour et de légèreté, et les rires qu’ils provoquent libèrent des craintes qu’a pu faire naître la Bête.
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