La Jeannine c’est de la parole ultime de mecs d’aujourd’hui, c’est du verbe urgent et critique, rafales verbales, bagarres rythmiques, souffles croisés, solitudes pulsées, tohu-bohu convulsif et jouissif porté par une meute d’hommes, un chœur de mecs qui tente de formuler l’impossible amour, l’impossible tout court. La Jeannine dans l’impossible poème des malheurs qui cassent des abandons qui vident des défaites qui brisent d’une société qui flingue, des petites Jeannine qui meurent…
« Avec Nadège Prugnard la parole sort de ses gonds, elle fait du théâtre le lieu d’une stimulante liberté imprécatoire. » Jean-Marc Adolphe, Mouvement
« Nadège Prugnard est une jeune dramaturge bourrée de talent. Une écriture iconoclaste, complètement tendre, sensible, extrêmement drôle, extrêmement violente, qui est à la fois très politique aujourd’hui, très actuel. » Daniel Martin, France Culture
« L’enterrement sonore de la Jeannine va instituer le règne de l’insurrection des mots, des hurlements portés à hauteur des cieux pour laisser apparaître une foule de blessures intimes. Un deuil en communion qui, aux confins de l’animalité, dresse d’immenses cathédrales païennes, comme autant de réincarnations de parts d’humanité enfouies. » Julien Bachellerie, La Montagne
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