Femme oubliée dans les ténèbres de l’asile, farouche, opiniâtre Marguerite veut sortir au bras d’un homme qui l’aura reconnue, choisie, élue pour Épouse. Le rêve fou de cette femme va se transformer en robe de mariée, confectionnée patiemment avec des fils tirés de vieux draps.
Femme oubliée dans les ténèbres de l’asile, farouche, opiniâtre Marguerite veut sortir au bras d’un homme qui l’aura reconnue, choisie, élue pour Épouse. Le rêve fou de cette femme va se transformer en robe de mariée, confectionnée patiemment avec des fils tirés de vieux draps.
« Tête et corps parcourus de ressassements, de souffrances enfouies ou d'hallucinations d'une enfant perdue, Marie-Catherine Conti incarne Marguerite avec une subtile sensibilité. Elle en traverse les peurs comme les pulsions érotiques ou langagières avec une ardeur tout à fait saisissante. » Télérama TTT
« Marie-Catherine Conti, avec ses cheveux courts et son visage presque enfantin, donne magnifiquement vie à cette femme brisée. Son jeu solide est bâti sur la sincérité des sentiments. Accompagné par la violoncelliste Lucie Lacour, les lumières de Christian Palligiano et la collaboration artistique de l’académicienne Danièle Sallenave, L’émotion est au rendez-vous. » L'Œil d'Olivier
« Une pièce poignante de réalisme à regarder sans à priori pour mieux pénétrer un espace habituellement inaccessible aux « gens sains d’esprit », comme on dit… » L’Éveil senlisien
« On se laisse porter par la beauté de la langue sur les accents tour à tour ingénus, colériques, désespérés, exaltés de la comédienne qui maintient l’auditoire sous le charme et on ressort au grand jour en clignant des yeux, sonnés par le spectacle. » Radio Valois-Multien
« Toujours juste, Marie-Catherine Conti se prête à la fatigue de cette femme depuis longtemps hors du monde. Elle incarne sa réelle jeunesse de vieille rêveuse, nourrie d’une solide espérance. Le public est troublé devant ce délire si palpable, si simple, jusqu’à être emporté par l’émotion finale. » Théâtre du blog
« Puissance d'un décor naturel et sobre, belle musique d'accompagnement au violoncelle. Le jeu de la comédienne, mesuré, tenu, poignant, tient dans les basculements de personnalité de Marguerite, entre exaltation, malice, sauvagerie, calme, fébrilité, douceur enfantine, colère, moquerie, espérance. » Le blogue de Tilly
Je ne suis pas rentée dans cette robe de mariée...quel dommage car Marguerite (la comédienne) était par moments très touchantes mais je me suis ennuyée et pourtant, n'y a t-il pas de meilleur asile que le Théâtre que j'aime à la folie! Marguerite a bien existé et fut internée à Saint Alban en Lozère ou elle se distingua par ses broderies narratives dont cette robe de mariée tissée en fil de draps. Cet asile durant la seconde guerre mondiale servi de refuge aux juifs et résistants. Pour la petite histoire Denise Glazer y trouva refuge ainsi que Paul Eluard et Nush son épouse (souvenirs de la maison des fous).. Dubuffet remarqua le talent de certains artistes "résidents" ,fit l'acquisition de cette fameuse robe (visible de nos jours au musée d'Art brut).Cet asile, ou les patients étaient traités d'une façon humaniste, permis l'émergence d'un courant dit l'Art Brut …Le sujet était dense et passionnant. Art et psychiatrie. Mais hélas sa transcription théâtrale manquait cruellement de souffle et j'ai fini par m'ennuyer.
Pour moi, elles furent bien glaciales ces noces. Le potentiel de la comédienne n'a pas été mis en valeur, noyé par des "dialogues intérieurs" et par une audition difficile du fait de la tête enfoncée dans un drap, les mains ou le mur. De fait, on devine plus l'histoire qu'on en suit un suivi ... Les rendez-vous manqués sont toujours un peu tristes.
Pour 2 Notes
Je ne suis pas rentée dans cette robe de mariée...quel dommage car Marguerite (la comédienne) était par moments très touchantes mais je me suis ennuyée et pourtant, n'y a t-il pas de meilleur asile que le Théâtre que j'aime à la folie! Marguerite a bien existé et fut internée à Saint Alban en Lozère ou elle se distingua par ses broderies narratives dont cette robe de mariée tissée en fil de draps. Cet asile durant la seconde guerre mondiale servi de refuge aux juifs et résistants. Pour la petite histoire Denise Glazer y trouva refuge ainsi que Paul Eluard et Nush son épouse (souvenirs de la maison des fous).. Dubuffet remarqua le talent de certains artistes "résidents" ,fit l'acquisition de cette fameuse robe (visible de nos jours au musée d'Art brut).Cet asile, ou les patients étaient traités d'une façon humaniste, permis l'émergence d'un courant dit l'Art Brut …Le sujet était dense et passionnant. Art et psychiatrie. Mais hélas sa transcription théâtrale manquait cruellement de souffle et j'ai fini par m'ennuyer.
Pour moi, elles furent bien glaciales ces noces. Le potentiel de la comédienne n'a pas été mis en valeur, noyé par des "dialogues intérieurs" et par une audition difficile du fait de la tête enfoncée dans un drap, les mains ou le mur. De fait, on devine plus l'histoire qu'on en suit un suivi ... Les rendez-vous manqués sont toujours un peu tristes.
6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris