Alfredo Germont tombe éperdument amoureux de Violetta Valéry, une courtisane très prisée de Paris. Mais son père et la maladie de Violetta mettent un terme à cette union qui défie les conventions sociales. Une Dame aux Camelias signé Verdi.
Opéra en trois actes de Guiseppe Verdi.
La Traviata venait en rupture avec le style musical de Verdi, qui se libérait alors des grandes fresques orchestrales, avec les intrigues, confuses et captivantes, habituelles du Maître au profit d’une histoire d’une grande intimité.
Le compositeur écrivait cependant confiant au chef d’orchestre Auguste Mariani : « La Traviata a fait hier un grand fiasco. Pis que cela, les gens ont ri ! Je n’en suis pas troublé. Ont-ils tort ou bien est-ce moi ? Je pense toutefois que La Traviata n’a pas dit son dernier mot. On l’entendra à nouveau, et nous verrons bien. » Les écrits du Maestro ne furent pas démentis : le 6 mai 1854, La Traviata prend une revanche éclatante dans un autre haut lieu de l’opéra vénitien, où l’enthousiasme est cette fois immense : « les mêmes spectateurs qui autrefois l’avaient condamnée se vantent de l’avoir jugée comme un très bel opéra depuis l’année dernière » note ironiquement un chroniqueur.
Dans la foulée de ce triomphe, La Traviata est applaudie dans toute l’Italie, puis à Vienne, Londres, Paris, New-York même, ces scènes reconnaissant à Verdi le talent et le génie d’avoir su illustrer musicalement l’évolution d’une héroïne en quête d’identité et de liberté. Un hommage sublime à la femme.
Mise en scène : Emmanuel Marfoglia.
3 Bd de Ceinture 95880 Enghien-les-Bains