Présentation
Les Personnages
Note de l'auteur
Note de mise en scène
Dans la chambre n°7, une femme enceinte de sept mois est contrainte de rester à l'hôpital pour la fin de sa grossesse.
"Gégé" dit Géraldine Lesage, est en simple observation pour un placenta bas. Un mois et demi à l'hôpital, c'est long, très long… Surtout quand on est en pleine forme !
Dans cet univers assujetti à de multiples règlements intérieurs, "Gégé" refuse de se laisser traiter comme un simple numéro et essaye de faire valoir ses droits…En vain!
Malgré ses petits droits de patiente fort peu patiente, elle découvre alors petit à petit, qu'elle est comme à la poste face à des fonctionnaires souvent blasés et fatigués.
Elle sera obligée d'entendre pratiquement tous les jours les conversations de la femme de ménage qu'elle surnommera "Peine de mort" si elle veut que le ménage de sa chambre soit fait correctement.
Elle prend son mal en patience jusqu'à son accouchement dans cet univers si peu hospitalier.
Le texte met en scène deux personnes totalement opposées. Gégé, enceinte et heureuse, mais perturbée par son séjour à l'hôpital. Elle est libre malgré tout dans sa tête et se souhaite le meilleur à vivre.
Madame Ledoux, la femme de ménage, est presque arrivée à la retraite, mais pas encore malheureusement. Elle n'a jamais eu de vrai bonheur danssa vie et ne s'imagine pas autrement.
Elles s'affrontent tout au long de la pièce, mais finalement s'accompagnent dans le calvaire de l'une et vers l'accouchement de l'autre pendant un mois et demi.
"Dans la chambre n°7, j'aime chaque personnage parce qu'ils sont sûrs d'avoir raison et se battent pour défendre leur identité. Comme dans la vie, les sensibilités se croisent et parfois ne se rencontrent jamais. Madame Ledoux et Madame Lesage se rencontrent un peu et à la fin, y a une tendresse entre elles que l'on aurait pas pu imaginé au début. Finalement, la vie fait son chemin et tout ce temps qui passe, sert à ça: à se rencontrer un tout petit peu."
Clarisse Lernout.
"J'ai accepté avec beaucoup d'enthousiasme de mettre en scène "La Chambre n°7" de Clarisse Lernout. Tout d'abord parce que l'humour fin qui se dégage de l'écriture m'a séduit de même que cette histoire inspirée d'une histoire vécue et parce que la personnalité comique de Clarisse m'a donné envie de travailler en complicité avec elle sur son projet. Pour moi, il s'agit de dénoncer ici, avec beaucoup d'humour et de bienveillance, les véritables petits travers de la vie quotidienne dans cet univers si délicat de l'hôpital. A travers toutes ces histoires mesquines, c'est l'absence d'amour qui est ici mis en exergue. Nous souhaitons que les colères et les angoisses de "Gégé" dans cet univers hospitalier que chacun a pu connaître un jour puissent toucher le public autant que le faire rire."
La mise en scène sera tout un travail d'orfèvrerie, une chorégraphie très précise du texte, comme une partition musicale. L'hôpital, la chambre de "Gégé", le couloir, la fenêtre seront matérialisés essentiellement par la lumière. Peu de décors: une table roulante, une chaise, une poubelle.
Deux ambiances scéniques se mélangeront : celle très concrète, lumière très crue de l'hôpital et celle plus orinique évoquant l'évasion de "Gégé" à travers le monde. Nous ne cherchons pas avant tous les rires du public mais plutôt à raconter cette histoire. "
Mathilde Wambergue.
15, rue du Maine 75014 Paris