D'après la correspondance de la famille Jullien [1780-1840]
En 1988, nous écrivions : " Lorsque nous avons lu la première lettre de Rosalie Jullien, nous ne soupçonnions pas l'ampleur de cette correspondance familiale, ni même sa beauté. Son originalité aurait pu se limiter à un témoignage sur la Révolution Française vécue à Paris et en Province. Mais les textes sont magnifiques, parfois exceptionnels. Ils nous conduisent au cœur de l'intimité, souvent émouvante, d'une famille qui a pris parti pour la liberté et l'égalité naissantes. "
Aujourd'hui, notre attachement à Rosalie Jullien reste intact. Témoin de son temps et passionnée par l'Histoire qui se construit sous ses yeux, Rosalie est aussi une mère inquiète pour son fils en mission au service de Robespierre, puis qui dirige le journal de campagne de Napoléon. Amoureuse et critique, elle nous relate au jour le jour les événements qui ont marqué à jamais notre pays.
Comme toute correspondance, celle de la famille Jullien est motivée par la séparation. A l'origine de celle-ci se trouvent les valeurs du couple Jullien. Adeptes des principes Rousseauistes en matière d'éducation, Rosalie demeure à Pizançon dans la Drôme avec le plus jeune des enfants, tandis que Marc Antoine se rend à Paris avec l'aîné.
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