Présentation
A propos de la Danse, une
histoire à ma façon
La presse
conception : Dominique Boivin
collaboratrice : Christine Erbé
éminence grise : Philippe Priasso
son, montage musical : Beau Geste
interprète : Dominique Boivin
avec : Judith et Philippe Priasso (films)
Créé en 1994, le solo de Dominique Boivin retraçant lhistoire de la danse proposera, dans cette nouvelle version, une extension couvrant la période allant des années 60 à nos jours, voire plus De la Post Modern Dance américaine en passant chez Pina Bausch, ou évoquant les différents courants de la danse contemporaine française, cette conférence dansée filera dun seul trait des origines de cet art jusquà lan 2001
On ne pourra plus sortir de ce spectacle en disant « je ne savais pas »
A propos de la Danse, une histoire à ma façon
Pas facile de traiter à la fois de lhistoire de la danse tout en la dansant et tout en rendant un hommage sensible aux pères et mères de cet art dont « les origines ne sont pas très précises », comme le rappelle Dominique Boivin en ouverture à quatre pattes de son spectacle. Pourtant cest ce que parvient à faire le danseur-chorégraphe, dans une lecture conférence où les accessoires circulent en grande intelligence.
Il a choisi judicieusement quelques figures mythiques quil traite par le biais de lanecdote et de la technique. Dans son petit théâtre de forains à trois francs six sous, il convoque les anciens et quelques contemporains pour dresser un inventaire drôle et touchant de ces danses quil porte en mémoire. Il échappe au piège de la parodie, à celui du commentaire. Sa conférence-démonstration la Danse, une histoire à ma façon sait transmettre avec beaucoup délégance et sans didactisme le plaisir et la danse, ses dates-clefs et parler des contraintes, des rebellions, des avancées.
" ( ) Finissant à bout de souffle ce marathon, Dominique Boivin danse un solo quil a chorégraphié en empruntant à lun et à lautre, tout en les interprétant et en réinventant une grammaire. Une façon de rappeler que la danse contemporaine na jamais été coupée de ses racines, quelle crée en même temps quelle danse la mémoire. Dans cette période où le répertoire est le mot-clef, où lhistoire se confond avec la nostalgie, la conférence du professeur et de lélève Boivin, est vitale. " Marie-Christine Vernay, Libération , 3 novembre 1994
" ( ) Le danseur-chorégraphe Dominique Boivin, à quatre pattes au milieu du carré, coiffé dun chapeau façon peau de bête, lance de sa voix douce : « Les origines de la danse ne sont pas très précises. » Et cest parti pour quarante minutes dune course folle, de la préhistoire à Merce Cunningham. Soit la bagatelle de seize mille années, durant lesquelles l'homme n'a cessé de fouiller le secret du mouvement. Cela sappelle la danse, une histoire à ma façon. Et la façon de Dominique Boivin ne peut quassocier humour, finesse et simplicité. " Daniel Conrod, Télérama, 12 août 1995
" Dominique Boivin redonne cette petite merveille, à voir et à revoir inlassablement : la Danse, une histoire à ma façon. Seul en scène, Boivin opère un voyage dans le temps et nous invite à observer les premières danses préhistoriques et celles du Moyen Age, puis il saute par-dessus les océans et devient tribu primitive appelant la pluie et les récoltes. Mais le meilleur est pour la fin. Là où nos références nous permettent de goûter tout lhumour du danseur : ses imitations de Nijinski et de Martha Graham sont immédiatement devenues des morceaux danthologie. " Fabienne Arvers, Infomatin, 29 septembre 1995
" La Danse, une histoire à ma façon répond à la question « doù ça vient ? ». Seul en scène avec quelques morceaux de bois pour délimiter un espace de jeu, une table de chaque côté pour poser quelques accessoires indispensables tout droit sortis des puces, Boivin commence par le commencement, soit le passage de lhumain à la station debout, ce qui nous ramène deux millions dannées en arrière. De là à Pina Bausch, il ny a finalement que quelques pas, que Boivin aligne à une vitesse approximative de vingt stations chorégraphiques à lheure ? Le propos pourrait paraître dune prétention inouïe et on imagine sans peine que quelques savants historiens dart pourraient le prendre très mal, accusant Boivin de jouer dans la catégorie Readers digest là où seul lencyclopédisme peut être réellement pertinent. A ces grincheux, on opposera dabord lhumour à toute épreuve du chorégraphe, qui ne prétend pas donner un cours mais veut seulement montrer la diversité incroyable de la danse. " Pierre Hivernat, Inrockuptibles, 5 mai 1999
3, place du 11 Novembre 92240 Malakoff
Voiture : Périphérique, sortie Porte de Vanves ou Porte Brancion puis direction Malakoff Centre-ville.