Que se passe-t-il dans la vie de Lola maintenant qu’elle a quitté son pays natal, qui l’a si longtemps acclamée comme grande danseuse de flamenco, maintenant que Charles, son anglais de mari, l’a laissée dans les faubourgs de Londres aux prises avec l’infernale fantaisie de sa belle-mère ?...
En ce dimanche d’automne, Lola n’en finit pas d’attendre sa fille Pakita qui ne donne pas de nouvelles, répondant au tourbillon de cette journée particulière où viennent toquer à sa porte un voisin scout épris de son poisson rose, son beau-frère de 20 ans son cadet fou amoureux d’elle, un chat qui disparaît sans arrêt et cet ancien amant espagnol qui lui ferait volontiers faire le tour du monde...
Une réalité à l’anglaise dans laquelle se débat la grande nostalgie hispanisante de Lola ! Un univers ébouriffant fait d’éclats de rire, de désespoir et de musique !
« Porté par la musique, l'esthétisme de la scénographie, la lumière et l'impact de la danse, le spectateur ne pourra que conclure : " ça n'arrive pas qu'aux autres " . » Théâtrauteurs
La rencontre avec Claude Ferri-Pisani remonte à 2011, au Théâtre de l’Essaïon à Paris. J’y ai joué avec un bonheur intense un de ses textes - Cet été-là, à Socoa - dont le personnage principal de femme, bouleversée par un amour interdit, a marqué mon parcours de comédienne. J’ai, depuis, gardé contact avec cette autrice et ai toujours eu au coeur le souvenir de son univers légèrement suranné, plein d’une humanité qui se perd, brûlante et très riche pour des acteurs.
Ainsi, lorsque Claude Ferri-Pisani m’a proposé fin 2017 de monter un de ses textes, j’y ai tout de suite cherché ce qui dans Cet été-là... m’était tant parvenu, cette atmosphère chaude et évanescente d’un monde sur le déclin, un univers de personnages qui regrettent un temps révolu, rêvent d’autres vies impossibles, matière si riche à proposer à une équipe d’acteurs. Et pour mon plus grand plaisir, je l’ai retrouvé, intacte, frondaison d’une écriture habitée par la nostalgie, frémissement d’un monde, là typiquement anglais, révolu, porté par une musique qui hante les personnages, et tisse autour d’eux l’indicible d’un passé.
Monter La Danseuse du crépuscule est devenu l’occasion alors de mettre à l’épreuve mon expérience désormais riche de metteuse en scène, pour tenter d’éclairer de notre contemporanéité l’univers de cette autrice encore parmi nous. Vivant en Angleterre depuis 65 ans, Claude Ferri-Pisani insuffle forcément dans son écriture, son exil loin du Béarn qu’elle chérit tant, une expérience de vie que pudiquement elle ne tient pas à mettre en avant mais qui sous-tend, malgré tout, les relations des personnages entre eux.
Isabelle Jeanbrau
parfois confus
Le thème éternel de la famille, traitée de manière autre. Après un effort pour entrer dans cet univers, on se laisse porter par ces personnages. Nous sommes avec eux tout le long, la scène favorisant également cela. La mise en scène est très belle. Les comédiens occupent magistralement l'espace. Pièce loufoque, tendre et parfois même cruelle. A voir!
Quelle jolie surprise cette pièce servie par une mise en scène remuante sur notes de guitare espagnole ! Les comédiens sont tous époustouflants, virevoltant sur scène. Ils nous offrent 1h 15 de comédie drolatique et émouvante. On y rit, on y retient son emotion. Martine Fontaine en merveilleuse danseuse espagnole nous donne envie de danser !
une jolie surprise que cette danseuse.... qui nous emmène dans son univers absurde, drôle et poétique, qui rappelle Ionesco. Les interprètes sont très bons ( mention spéciale à la danse finale de Flamenco hypnotisante) Une scénographie pleine de goût et une mise en scène inventive, bravo !
Pour 7 Notes
parfois confus
Le thème éternel de la famille, traitée de manière autre. Après un effort pour entrer dans cet univers, on se laisse porter par ces personnages. Nous sommes avec eux tout le long, la scène favorisant également cela. La mise en scène est très belle. Les comédiens occupent magistralement l'espace. Pièce loufoque, tendre et parfois même cruelle. A voir!
Quelle jolie surprise cette pièce servie par une mise en scène remuante sur notes de guitare espagnole ! Les comédiens sont tous époustouflants, virevoltant sur scène. Ils nous offrent 1h 15 de comédie drolatique et émouvante. On y rit, on y retient son emotion. Martine Fontaine en merveilleuse danseuse espagnole nous donne envie de danser !
une jolie surprise que cette danseuse.... qui nous emmène dans son univers absurde, drôle et poétique, qui rappelle Ionesco. Les interprètes sont très bons ( mention spéciale à la danse finale de Flamenco hypnotisante) Une scénographie pleine de goût et une mise en scène inventive, bravo !
Quelle belle découverte ce spectacle ! Surprenant et drôle, et porté par une super musique. Une bien bonne soirée dans ce très joli théâtre à Montmartre !
Un très bon divertissement qui serpente à travers l'absurde derrière une espagnole nostalgique et une petite vieille rigolote. La mise en scène est inventive, avec une bonne bande-son. Un petit salé aux lentilles à côté, pour finir la soirée en re-riant des passages loufoques de la pièce.
Un vrai bon moment passé au théâtre du Funambule. Une troupe d'acteurs loufoques - mention spéciale pour la belle-mère aux allures de Miss Marple - dans une mise en scène bien enlevée pour ce spectacle original. Une pièce de théâtre pour les amoureux de l'Espagne et du flamenco!
53, rue des Saules 75018 Paris