À l’époque on trouvait du boulot partout. Certains en refusaient.
A-t-on idée de la quantité de pluie qui peut tomber dans le désert africain ? Grand voyageur devant l’Éternel, arpenteur inlassable de contrées imaginaires, affabulateur inépuisable et géomètre des sables mouvants, Patrick Robine a longuement étudié la question. La pluviométrie désertique est un phénomène qu’il a même expérimenté de très près en explorateur intrépide qui ne craint pas de payer de sa personne. Il a approché notamment le grand hippocampe terrestre de l’Atlas – et l’incarne. Il est recommandé de le croire sur parole car c’est un observateur exceptionnel et, mieux encore, un découvreur.
Sans doute a-t-il eu de la chance. Encore enfant, ses parents l’ont embarqué dans un périple bien loin de nos régions tempérées, de Bamako à Woodstock, de Seattle au Mexique. Ils étaient à la recherche d’un lieu où s’installer définitivement et que son père appelait la ferme des concombres. Il leur fallut pour cela traverser des déserts arrosés de pluies si abondantes que des champignons poussaient partout jusque dans le creux des bosses des chameaux !
" Dans la famille haute en couleur des inclassables du théâtre, Patrick Robine forme une espèce à lui tout seul " . Fabienne Darge, Le Monde
" […] une sorte de médium excentrique en qui s'inscrivent la mémoire et l'esprit des objets et des êtres " . Fabienne Pascaud, Télérama
" Un régal d’humour exotique, d’intelligence écologique et de poésie théâtrale " . Philippe Tesson, Le Figaro
" Un formidable voyage dans la langue, absurde, allitérative et surréaliste en diable " . Fabienne Arvers, Les Inrockuptibles
" Un moment d’une poésie rare et légère qui fait une nique désopilante et définitive à la réalité " . Jean-Luc Bertet, Le JDD
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