Dans cette comédie en un acte, l’auteur s’introduit dans l’intérieur étriqué d’un jeune couple qui célèbre ses noces. Les invités se retrouvent autour de la table du banquet pour fêter l’union des deux tourtereaux. Les histoires du père, les attentions de la mère, on chante, on danse, on rigole dans une ambiance égayée par l’alcool.
Tandis que les uns débitent les platitudes de circonstance, les autres s’enivrent de bavardages stériles. Mais à mesure que le repas avance et que l’alcoolémie grandit, les convives oublient leurs bonnes manières et finissent par se lancer toutes crues leurs quatre vérités. Ce monde petit bourgeois n’est qu’apparence : il est bancal. Derrière la façade, les fondations ne tiennent pas. Tout se déglingue, à l’image des meubles du ménage confectionnés par le marié lui-même qui s’effondrent bruyamment les uns après les autres.
Dans un écrin de blancheur, sous les lampions, la grande table attend les convives de La Noce. Cette grande table sera tour à tour scène, piste de danse, cachette sous la nappe. Dans cette ambiance festive, où tout rivalise de mauvais goût, le public est accueilli comme les invités de la noce par les mariés et leurs parents. Tout le théâtre devient alors salle de réception où les rires, les gênes, les apnées des comédiens et des spectateurs se confondent jusqu’à la fin de la pièce...
78, rue du Charolais 75012 Paris