La petite boutique du prêt-à-penser

 
Présentation
La presse

Présentation

Hélène, bourgeoise bon chic, mauvais genre, offre à sa fille pour son anniversaire, un prêt-à-penser iconoclaste de la réussite. Quand l'amour maternel est au service de l'amoral...

Haut de page

La presse

Hélène, bourgeoise bon chic mauvais genre, fête les 20 ans de sa fille. Mais au lieu d’un caméscope, elle a amené ses clichés : "Tu veux comprendre la guerre ? Regarde le foot ! Mais les tribunes, pas le terrain."..."La gauche et la droite : des affaires de Milieu"..." Le racisme c’est comme les conserves : à trop éliminer les corps étrangers, on tue les vitamines"..."Réussir, c’est conjuguer sexe et Q.I. au "i" près." etc. Pour un anniversaire, c’est pas du gâteau. Mais tant de souverains poncifs sont parfois si sains comme soupapes... Dr Lily et Sister Hélène : l’une est comédienne, l’autre bourgeoise ; la première avec sérieux, la seconde pour rire. La morale de l’une est l’amoral de l’autre. Bref, Lily BOULOGNE est double pour qu’Hélène soit unique et que toutes deux soient à la femme ce que le Rire est à l’Homme.

Le petit Kiosque à journaux

Le Figaro mardi 10 mai 1994
Marchande d’histoires - Sur scène, elle prend toute la place. Pour notre plus grand plaisir. Lily Boulogne avec une énergie débordante, joue avec bonheur une mère peu ordinaire. Tour à tour braqueuse de supermarchés, trafiquante d’armes, dépressive, Lily Boulogne n’en reste pas là... Elle épingle aussi les méfaits de la télévision, raconte des histoires d’adultère minable, un voyage loufoque dans la mémoire... Un regard ironique et vrai sur la vie, un one woman-show réussi.

Frédérique Valat et Laurence Navez

"Quand on a que l’amour" Lily Boulogne à L’Encrier
"Maman ? Ha ! oui maman, elle joue au nounours avec tonton..." Lily Boulogne ne mâche pas ses mots, dès les premières minutes de son one woman-show, le public est plongé dans l’ambiance... Lily Boulogne a le mot et le visage pour rire, elle "vocalise"... Lily est une étonnante comédienne et surtout une remarquable chanteuse, sa voix est puissante et chaleureuse...
Et puis soudain Lily angoisse, on vient de lui voler sa gomme et l’actrice aborde des sujets peu simples ; insécurité, politique, chômage... Lily Boulogne vit pleinement son spectacle écrit par Gilles Tourman, sa voix entraîne le public dans une douce odeur de bonheur.

Vanille

Ne remuons pas les vieux poncifs : il arrive fréquemment que des conflits secouent les relations mère-fille, et le ciel se charge d’autant plus que la pointure des protagonistes ressemble à celle de l’ogre dans le Petit Poucet. C’est à partir de ce constat certes regrettable, mais manifeste, que Gilles Tourman a construit le spectacle...
Seule sur scène, l’actrice parisienne se livra tambour battant à un déballage de bons mots... D’un personnage, elle réussit à en faire plusieurs, selon qu’elle jouait la naïve, la crapule, la friponne, la PDG névrosée, la marâtre ou la mère-poule, et ce ne fut pas là la moindre de ses réussites...
Autres points forts d’un spectacle bien ficelé : les textes, trempés dans des formules-chocs à la Devos, la justesse des mimiques, la pétillance des regards... la facilité de passer d’une émotion à l’autre, la voix, lors des chansons qui émaillèrent la soirée et l’existence d’un fil d’Arianne carrément surréaliste, sur le thème d’un œuf et d’un bœuf.
Incroyable, non ?

G.D Le Progrès 2 mai 1995

La Lily est Là ! Décrire Lily est très simple. Mais terriblement réducteur. La définir est du domaine de la prouesse... Sa nature spontanée la projette vers sa vocation première, le one woman-show... c’est avec tendresse et par amour qu’elle sait faire rire, et émouvoir...

Gérard Fitoussi - Gay Pied Hebdo

C’est l’histoire, les histoires d’une femme qui raconte le quotidien, vu d’une façon optimiste. Lily Boulogne a de l’imagination, un goût pour les situations cocasses et les mots qui font mouche et qui épinglent les travers de ses contemporains comme pour le tableau de chasse d’un entomologiste de la sociologie.

Le Maine

Une drôle de petite bonne femme ébouriffée dont le tempérament comique n’est plus à prouver.. Le Parisien

"Lily Boulogne, digne héritière de Jacqueline Mailhan" La Provence 19 juillet 1999

Nouveau spectacle
Grâce à un talent spontané qui déborde largement du cadre du plateau. Grâce aussi à d’efficaces complicités masculines. A commencer par l’auteur, Gilles Tourman, qui lui offre ici un cadeau en or avec des textes savoureux, des situations originales, dans un registre d’humour noble. Cyril Aubin a amené toute son expérience professionnelle, riche et variée, dans une mise en scène efficace.
Il ne restait plus à Lily qu’à restituer tout cela sur scène. Ce qu’elle fait avec aplomb et aisance.
Cela donne des tranches de vie percutantes avec une distribution des rôles et de situations inédites chez une femme, qui évoquent la grande époque d’une Jacqueline Mailhan sortant des sentiers battus jusqu’alors révolus à nos sœurs. Lily Boulogne en est la digne héritière...
Egalement au rendez-vous, un simple proverbe, "Qui vole un œuf vole un bœuf", revisité de multiples manières à la façon de Queneau par une poétesse hallucinée.

Patrick Merle

Haut de page