Las Fridas relate le quotidien de 3 jeunes femmes, aux confessions religieuses et aux origines sociales et culturelles différentes. Elles habitent en collocation et revivent au sein de la pièce sous forme de flash-back leur enfance et sous forme de projection leur vieillesse.
Johanna est Guyanaise et bouddhiste, Jessica est Argentine et juive et Muriel est Française et catholique. Les trois protagonistes abordent les grands tableaux de la vie : la quête de soi, l’amour, la famille, la sexualité… Pour favoriser la cohabitation, ces trois jeunes adultes, que d’apparence tout oppose, tentent principalement sous forme d’introspection, de mieux se connaître et surtout de mieux comprendre l’Autre.
A travers de brefs flash-back, elles vont revivre certains maux de leur enfance, qui expliqueront, par la suite, l’essence de leur personnalité et de leur comportement. Et enfin, octogénaires, elles reviennent avec autodérision, recul et provocation, sur leur vie, leurs failles et leur sexualité…
Par la compagnie A cloche-pied sur un fil.
Pour l’écriture de Las Fridas, j’ai été inspirée, par deux amies-comédiennes aux profils et aux auras très différents. Ayant une passion commune, « le Jeu », la même énergie de travail et la même motivation de se réaliser artistiquement, je me suis mise à écrire pour nous 3 et ai pris le parti de nous mettre en scène.
J’ai dirigé les comédiennes en m’inspirant de la Méthode Stanislavski et en attachant de la même manière beaucoup d’importance à la Chorégraphie et à l’Espace.
J’ai voulu traiter les thèmes clés de la vie, afin que le public puisse s’y identifier, mais intentionnellement, je les ai abordés de façon cynique et comique, loin des conventions et des idées reçues.
Chaque comédienne arrive au sein de la pièce avec sa vraie identité culturelle, religieuse et sociale, mais elles ne sont, en définitive, que les messagères de mots et d’expériences purement fictives.
J’ai voulu à la fois alterner des scènes d’introspection à des scènes clownesques, en passant aussi par des scènes d’autodérision, ce qui donne à ces jeunes femmes de la profondeur et de la fantaisie.
Jessica Rheims
8, rue de Nesle 75006 Paris