Nicolas Nicolaïevitch Tchoukaltourine s’éteint peu à peu d’une maladie incurable. Il décide alors d’écrire son journal afin de comprendre pourquoi rien n’a été possible dans sa vie, rappelant à lui ses souvenirs, et faisant resurgir les événements marquants de son existence.
Cette nouvelle d'Ivan Tourgueniev, censurée ses premières années et rarement adaptée au théâtre, retrouve aujourd'hui avec cette création inédite un nouveau langage, une nouvelle lumière. Afin de restituer toute la force de cette adaptation, l'espace scénique se fait le théâtre de confrontations vibrantes entre des personnages qui jouent leur vie à chaque instant. Les corps, les mots et les silences se font l'écho d'un cri éperdu pour exister.
Le décor, composé de modules aux lignes épurées, invite le spectateur à l'imaginaire, évoquant tout à la fois une chambre, un jardin et un salon. Les lieux, comme la temporalité, s'entrelacent au gré des visions de Nicolas Nicolaïevitch par le biais d'une scénographie numérique spécialement développée. La lumière est modelée, ciselée avec sensibilité, révélant le visible et le secret dans chacune des situations traversées par les personnages de la pièce. La musique devient un second langage, celui de l'invisible, au travers de thèmes et de labyrinthes harmoniques composés à la viole de gambe, au violoncelle, à la guitare acoustique et électrique. Les costumes traduisent le flottement d’un parfum passé et restituent un XIXème siècle transfiguré. Autant de nuances et de textures qui viennent renforcer l'écrin des émotions que propose ce spectacle.
Belles interprétations des acteurs. Les écrans sur lesquelles sont projetées des images numériques permettent de prolonger les décors, et de permettre quelques onirismes. Un peu long, mais on ne s'ennuie pas grâce à la variété des scènes. Merci.
Quel plongeon dans la Russie tourmentée du XIX siècle Les déchirements de l'âme avec ses élans passionnés, sa résignation y sont admirablement traduits, servis par un texte ciselé et 4 comédiens parfaitement à l'aise dans cette partition qui semble écrite pour eux. On est embarqué dès la première réplique.
Pour 2 Notes
Belles interprétations des acteurs. Les écrans sur lesquelles sont projetées des images numériques permettent de prolonger les décors, et de permettre quelques onirismes. Un peu long, mais on ne s'ennuie pas grâce à la variété des scènes. Merci.
Quel plongeon dans la Russie tourmentée du XIX siècle Les déchirements de l'âme avec ses élans passionnés, sa résignation y sont admirablement traduits, servis par un texte ciselé et 4 comédiens parfaitement à l'aise dans cette partition qui semble écrite pour eux. On est embarqué dès la première réplique.
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris