Alceste, misanthrope farouche, aime la coquette Célimène. Par sa mauvaise humeur et sa franchise brutale, il détonne dans le salon de la belle, peuplé de petits marquis frivoles et de poètes amateurs. Célimène renoncera-t-elle à ses nombreux soupirants pour suivre Alceste dans la retraite où il prétend se réfugier ?
A notre époque de dépersonnalisation, d’abêtissement, comment ignorer la portée philosophique de cette pièce ?
Le besoin inhérent à tout homme et dès son plus jeune âge, de marquer sa différence est d’emblée jugulé par une société qui se soucie davantage d’uniformisation basique, trop consciente de l’inévitable instinct grégaire, lui aussi, propre à l’homme. « Je veux qu’on me distingue »
Vérité et sincérité ne sont plus source de bonheur ; la recherche d’une authenticité naturelle aboutit à la loi de la jungle et finalement c’est la masque lui-même qui devient la vraie nature.
Le Misanthrope puise sa matière dans les mœurs courantes, dans les défauts du temps, de tous les temps.
Je viens de voir cette pièce et je reste encore, des heures après sous le charme et du texte et des acteurs. Je vous recommande chaleureusement cette pièce qui sous des aspects dépassés et malheureusement terriblement d'actualité dans notre époque d'hyper présence. La troupe a bien réussi a rendre compréhensible un texte très fin. Vous passerez un très bon moment en leur compagnie
Je viens de voir cette pièce et je reste encore, des heures après sous le charme et du texte et des acteurs. Je vous recommande chaleureusement cette pièce qui sous des aspects dépassés et malheureusement terriblement d'actualité dans notre époque d'hyper présence. La troupe a bien réussi a rendre compréhensible un texte très fin. Vous passerez un très bon moment en leur compagnie
14 bis, rue Sainte Isaure 75018 Paris