Une joute philosophique pétillante entre Diderot et Rameau, portant sur la morale, l’art, l’éducation et les mœurs. Tout les oppose sauf l'esprit.
Vers 1760 à Paris, dans un cabaret où l’on joue aux échecs, une conversation vive s’engage entre Denis Diderot et un bohème cynique et braillard : Jean-François Rameau, neveu déchu du grand compositeur
Diderot est fasciné par ce personnage composé « De hauteur et de bassesse, de bon sens et de déraison » qu'est Rameau. Un être abject mais délivré de son abjection par la fierté qu’il en tire. Les deux hommes s’opposent (presque) en tout. Notamment sur l’éducation et les mœurs…
La conversation est brillante, virevoltante !
« Une joute verbale de haute volée s'engage entre ces deux tempéraments de feu. À savourer comme une partie d'échecs. » Le Figaro
« Les deux comédiens, nous magnifient ce texte, et nous transportent vers 1760, au fond d'une taverne, où ces deux personnages se jouent l'un de l'autre, pour le plus grand plaisir de la salle Cabaret, du Théâtre de l'Essaïon, totalement pleine ! Une magnifique soirée ! » Sorties à Paris
« Compliments aux acteurs, spécialement à Claude GISBERT pour sa mise en scène réussie et pour l'interprétation talentueuse du rôle difficile de J.-F. Rameau. A ne pas manquer si vous souhaitez en savoir plus sur cette œuvre connue mais rarement approfondie. Ainsi, vous en sortirez plus savant ! » Critiques Théâtres Paris
Quel rythme ! Quelle performance !
Le texte de Diderot, toujours d'actualité, autour des valeurs morales que l'on nous impose dès l'enfance, la vertu, l'amitié, l'honneur, l'honnêteté, la bonne éducation, et l'idée qu'il faudrait s'en départir pour « réussir » et être heureux, est très bien interprété par les deux acteurs jouant le rôle de Diderot et du neveu de Rameau. Un moment de réflexion jouissif !
Ma liberté de penser!tu las dis mon n'veu!Un brin moralisateur le père Denis, allons donc Dame Philo mène la pensée par le bout du vrai.Quoi ses deux filles chéries, ces :Morale , la grande et la p'tite vertu...Ah le voila donc le chenapan,l,le jouisseur impénitent sans foi excepté la sienne ni lois , qui ne servent son bon vouloir...Oyé ma mère (Philo) m'a dit" ma fille(Sagesse) fais toi tes propres pensées ,je lui ai dit dans mère dans la vie si tu veux.Je ne suis vertueuse non pas pour la seule pensée mais par ce que c'est la voie du beau du bon du vrai...Reprenez le refrain:"quand la chanson est bonne , bonne , bonne ,bonne ,alors tu t'abandonnes ,ones,ones ,ones,à la vie d'honnête homme au nom de la bonne "fame",âme, âme ,âme.Deux excellents comédiens pour une partie fine et un pur plaisir cérébral et théâtral!!!!
Les mots peuvent être jouissifs, surtout lorsque l'on interprète vraiment le texte de l'auteur et non "d'après l'auteur", comme la plupart des spectacles y compris à la comédie française. Donc un grand bravo pour les comédiens, qui donnent ici un vrai moment de bonheur, lorsque l'on aime la langue française.
Pour 12 Notes
Quel rythme ! Quelle performance !
Le texte de Diderot, toujours d'actualité, autour des valeurs morales que l'on nous impose dès l'enfance, la vertu, l'amitié, l'honneur, l'honnêteté, la bonne éducation, et l'idée qu'il faudrait s'en départir pour « réussir » et être heureux, est très bien interprété par les deux acteurs jouant le rôle de Diderot et du neveu de Rameau. Un moment de réflexion jouissif !
Ma liberté de penser!tu las dis mon n'veu!Un brin moralisateur le père Denis, allons donc Dame Philo mène la pensée par le bout du vrai.Quoi ses deux filles chéries, ces :Morale , la grande et la p'tite vertu...Ah le voila donc le chenapan,l,le jouisseur impénitent sans foi excepté la sienne ni lois , qui ne servent son bon vouloir...Oyé ma mère (Philo) m'a dit" ma fille(Sagesse) fais toi tes propres pensées ,je lui ai dit dans mère dans la vie si tu veux.Je ne suis vertueuse non pas pour la seule pensée mais par ce que c'est la voie du beau du bon du vrai...Reprenez le refrain:"quand la chanson est bonne , bonne , bonne ,bonne ,alors tu t'abandonnes ,ones,ones ,ones,à la vie d'honnête homme au nom de la bonne "fame",âme, âme ,âme.Deux excellents comédiens pour une partie fine et un pur plaisir cérébral et théâtral!!!!
Les mots peuvent être jouissifs, surtout lorsque l'on interprète vraiment le texte de l'auteur et non "d'après l'auteur", comme la plupart des spectacles y compris à la comédie française. Donc un grand bravo pour les comédiens, qui donnent ici un vrai moment de bonheur, lorsque l'on aime la langue française.
Tout le monde n est pas En Avignon en juillet et fort heureusement pour découvrir ce délicieux moment de philosophie. Une conversation entre un philosophe et son moi dans une manière socratique d avancer pour comprendre un peu plus la nature humaine . Des acteurs excellents pour un petit public choisi . On se demande qui est le plus vertueux des deux voix . Bref il faut écouter encore une fois la philosophie de ce Diderot qui a bien des égards reste universelle. Bon spectacle et merci à vous deux . La salle manque un peu d air … mais on respire après . Mathilde
J'avais déjà vu cette pièce il y a 7 ou 8 ans, et j'avais été séduite par cette confrontation verbale, à fleuret pas toujours moucheté, de deux perceptions de l'existence. Deux conceptions de la vie et du comportement, l'une pleine de raison, l'autre dans l'excès mais marquées par la vivacité de l'esprit que ce soit de la mesure ou de la "paillardise". Agréable réminiscence de l'analyse d'une société qui sous un abord mesuré pouvait se révéler d'une grande dureté. Affrontement interprété avec talent.
Le dialogue est franchement superbe. L'interprétation est vraiment sympa. Surtout pour Rameau. Prévoir un éventail car la salle est un peu chaude. Merci encore
Très intéressant pièce qui fait découvrir Diderot philosophe "accoucheur à la Socrate". Une mise en scène rythmée. Ces deux acteurs m'ont donné envie de relire Le neveu de Rameau... :-)
Quel plaisir ! Le texte de Diderot est joué de façon vivante et dynamique, alors que ce n'est pas une pièce de théâtre. Il est évidemment plus facile de le lire que de l'entendre, mais la diction et l'énergie des deux acteurs y remédient. L'épreuve de le mettre en scène quasiment tel quel a été réussie grâce au talent de l'exceptionnel Claude Gisbert (dans le rôle-titre) et de l'impeccable Philippe Penguy qui campé Diderot. Le premier est au centre de l'action avec ses propos provocateurs, ses grands gestes et ses mimiques, le deuxième en retrait, en observateur. Il reste deux dates en décembre ; amateurs de théâtre et de littérature classique, je vous le recommande vivement.
Dans cette discussion à bâtons rompus, avec deux personnages aux idéaux opposés, naissent petit à petit des thèmes et des réflexions qui touchent juste, et qui nous parlent encore à notre époque. Ce texte très ciselé et pouvant paraître parfois aride à lire pour ceux qui n'en ont pas l'habitude, prend vie et devient lumineux dans la bouche de nos comédiens. Une oeuvre à découvrir ou à redécouvrir !
Belle performance des acteurs, beaucoup de rythme… que du plaisir !
Le texte de Diderot est magnifiquement servi par les 2 acteurs. Il n'y a aucun temps mort, ils sont toujours en mouvement, et Claude Gisbert peut renverser la logique de toute situation. On en sort avec des certitudes ébranlées, si ce n'est d'avoir passé un bon moment.
77 rue de Montreuil 75011 Paris