Douze ans après sa création, la première pièce d'Amanda Sthers, Le Vieux Juif Blonde, revient au Théâtre des Mathurins. C'est le grand metteur-en-scène allemand, Volker Schlöndorff, qui s'empare de ce monologue coup de poing.
Qui nous parle ? Un vieux juif enfermé dans le corps d'une jeune fille ou bien cette beauté blonde et diaphane est-elle habitée par un vieux juif de 77 ans ?
Tantôt c'est l'ancien déporté, la mémoire hantée de supplices et de tourments qui s'exprime, tantôt une jeune fille aux prises avec ses parents.
Deux traumas se chevauchent, y a-t-il plusieurs identités ?
C'est la comédienne Camille Razat qui lui prête désormais ses traits juvéniles.
Etudiée à Harvard, la pièce d'Amanda Sthers a depuis fait le tour du monde.
Actrice étonnante et d'une très grande qualité. Félicitations...
Il n'est pas donné à tout le monde d'interpréter un monologue à 4,5 voix, ou plus (Ah cette mamie gueularde !) ! C'est pourtant ce que fait Camille Razat, qui enchaîne des scènes comme un grand huit les loopings (quelle maîtrise de l'oeil humecté ! trop ?). On n'a pas le temps de s'ennuyer, ça c'est sûr ! On nous parle autant de la maladie mentale que de l'identité juive, parfois de façon très pragmatique, parfois tout en poésie, d'autres fois avec humour. Et le violoncelliste piano piano s'accorde et se fond à merveille, comme les bouleaux du fond de scène d'ailleurs (Brrrr...).
Le jeu de Camille Razat dans cette pièce est d'une grande virtuosité. Son monologue d'1h20 est interprété avec tant de justesse et d'émotions, que chaque regard croisé avec l'actrice vous donne littéralement l'impression que le temps est arrêté. La mise en scène, le rythme, et la musique accompagne magnifiquement l'interprète. Au delà de l'expérience théatrale incroyable, cette pièce traduit la naissance d'une nouvelle étoile parmi les comédiennes françaises.
Pour 3 Notes
Actrice étonnante et d'une très grande qualité. Félicitations...
Il n'est pas donné à tout le monde d'interpréter un monologue à 4,5 voix, ou plus (Ah cette mamie gueularde !) ! C'est pourtant ce que fait Camille Razat, qui enchaîne des scènes comme un grand huit les loopings (quelle maîtrise de l'oeil humecté ! trop ?). On n'a pas le temps de s'ennuyer, ça c'est sûr ! On nous parle autant de la maladie mentale que de l'identité juive, parfois de façon très pragmatique, parfois tout en poésie, d'autres fois avec humour. Et le violoncelliste piano piano s'accorde et se fond à merveille, comme les bouleaux du fond de scène d'ailleurs (Brrrr...).
Le jeu de Camille Razat dans cette pièce est d'une grande virtuosité. Son monologue d'1h20 est interprété avec tant de justesse et d'émotions, que chaque regard croisé avec l'actrice vous donne littéralement l'impression que le temps est arrêté. La mise en scène, le rythme, et la musique accompagne magnifiquement l'interprète. Au delà de l'expérience théatrale incroyable, cette pièce traduit la naissance d'une nouvelle étoile parmi les comédiennes françaises.
36, rue des Mathurins 75008 Paris