Mon Monsieur Jourdain est un commerçant qui a fait fortune dans les perruques. Une immense enseigne publicitaire : "les perruques de Jourdain, perruques de demain" entoure le "musée-théâtre" dans lequel il vit, envahi par des tableaux et sculptures qui le représentent dans différentes situations héroïques et intellectuelles.
Dans cet espace "mégalo-mélomane", chaque personnage défile affublé de perruques délirantes. Sous l'étoffe de leurs panneaux publicitaires, des laquais hommes-sandwichs dévoilent de larges miroirs selon les besoins narcissiques du maître et de ses convives. Derrrière chaque tableau qui occupe la scène se cachent également des miroirs qui, au fur et à mesure du spectacle, apparaissent à la vie des personnages et du public, et leur renvoie leur portrait.
Les intermèdes et ballets sont chantés, dansés et joués en direct avec de vrais instruments et de vrais comédiens - danseurs - musiciens - chanteurs dans un style "baroco-classico-contemporain". Le pourpre, le fuchsia, le jaune et l'or sont les couleurs vives du spectacle ; les miroirs ambulants et les tableux-miroirs diffusent une lumière tout à fait originale ; elle éclaire les doutes de l'homme face à son image jusqu'au paroxysme narcissique, jusqu'à la folie d'un Jourdain naïf, emporté dans un délire de joie.
J.-P. Daguerre
"Comment réviser ses classiques sans s’ennuyer ? Défi relevé avec ce Bourgeois gentilhomme très amusant où le jeu des acteurs est exceptionnel de justesse et d’entouthiasme." Zurban
"Excellent travail de scène où se croisent sans excès tradition et modernité." L'homme nouveau
"Rigoureuse et précise, la mise en scène de Jean-Philippe Daguerre, joue la carte du burlesque avec de belles trouvailles et, de temps à autre, une volonté de percer l’écorce comique pour aller révéler ce qui se cache derrière la bouffonnerie." Charlie Hebdo
18, boulevard Saint-Martin 75010 Paris