Le malade imaginaire

Tous publics.

• Le malade imaginaire ou L’esthétique du ridicule

Argan, malade complaisant, préfère marier sa fille à un médecin plutôt qu’à l’homme qu’elle aime. Obsédé par sa maladie, Argan n’a d’attentions que pour ses médecins et sa femme, dont il fait la fortune.

Malgré les incertitudes et l’hypocrisie du corps médical qui entretiennent ses peurs et ses frustrations, sa dévouée servante Toinette et son frère, Béralde, tentent de lui faire retrouver la raison…

Comédie en trois actes, c’est la dernière et la plus aboutie de Molière. Comment se moquer des malades complaisants ? Quoi de meilleur que de s’occuper de soi ? Quelle vision du bonheur ? Molière mourrant et condamné trouve le génie d’en rire. Le sujet, dramatique, devient comique. La plus belle mais aussi la plus actuelle de ses pièces.

Par la compagnie Candela.

• Une vision personnelle de cette farce brillante

Ce spectacle pour tout public, spécifique et optimiste, réussit à réconcilier les plus réticents avec le théâtre classique. Eudes Drivet nous livre sa vision personnelle de cette farce brillante, nous montrant que Molière s’inscrit bel et bien dans notre modernité et nous fait encore rire aujourd’hui. Comment se moquer du pire, et s’en divertir ensemble.

Le classicisme est respecté : costumes d’inspiration historique pour les huit comédiens, respect de la langue dans le plaisir du verbe et musiques baroques. La mise en scène rejoint le désir d’Opéra-ballet, avec des intermèdes dansés entre chacun des actes.

Contre-pied de la maladie, la danse, baroque et contemporaine, se dévoile comme remède. Médecine universelle, expression accessible de tous, la magie opère.