Il peut y avoir le choix d’être et d’exister tel qu’on se désire. Ainsi voilà Jean-Pierre devenir Marie-Pierre, sous le regard tendrement perdu de son ours de père.
La pièce d’Emmanuel Darley interpelle sur nos certitudes et notre capacité d’ouverture à l’Autre. Au fil du texte, un lien s’établit avec Marie-Pierre, comme une sorte d’amitié rassurante. Un lien qui épouse les rires et les larmes, qui entend les détresses et qui partage les colères et combats.
A la solitude de celui qui a voulu devenir une autre, s’ajoute la solitude de son père, veuf. On y voit les incompréhensions, les rires, les cocasseries, les peurs, les doutes. Et surtout, l’amour, même s’il est caché, même s’il ne se dit pas, ou si peu.
Sélection d’avis du public
Le mardi à Monoprix
Par Brigitte L. - 17 février 2018 à 10h15
Très bien, belle diction beau texte très bien interprété.
Bravo !