Des perles de danse, déposées au creux du plateau. Autant d’attentions murmurées, de secrets confiés au creux des yeux, autant de complicités exemplaires entre chorégraphe et interprètes. Le solo considéré tel un immense champ de réconciliation heureuse.
Un solo après un autre, une façon de faire pivoter la statue de la figure humaine, d’en contempler les facettes, de la mettre en mouvement, de constater chaque fois le mystère, son épaississement. Et, comme pour le peintre, la chance des “repentirs!
Me viennent à l’esprit les dessins d’Alberto Giacometti, cet “entêtement” à reproduire sans cesse la représentation des visages jusqu’à atteindre à quelque vérité. On voit là un homme, dangereusement penché au-dessus du chaos, au risque que le réel l’engouffre. La danse opère parfois la bascule. Elle se tient devant Méduse et elle fait mouvement..
Heddy Maalem
1/ Une rose est une rose est une rose...
Interprète: Simone Gomis
Musique: Fritz Hauser, Der pendler
2/ La Formule des hanches
Interprète : Aline Azcoaga
Musique : Karlheinz Stockhausen Klavierstück IX
3/ Un Petit Moment de faiblesse
Interprète : Aline Azcoaga
Musique : Henryk Gorecki, Symphonie n°3
4/ La Pratique de l’ombre
Interprètes: Serge Anagonou et Shush Tenin
Musique: Marin Marais , La réveuse / Le badinage
5/ Reconstruction de Vénus
Interprète: Laia Llorca Lezcano
Musique: Antonio Vivaldi, L’Inquietudine concerto en Ré majeur / Giacinto Scelsi, Tre pezzi per saxophone soprano.
45 rue Richard Lenoir 75011 Paris