« Je suis un homme ridicule. Maintenant, ils disent que je suis fou. Ce serait une promotion, s’ils ne me trouvaient pas toujours aussi ridicule. Mais maintenant, je ne me fâche plus, maintenant je les aime tous, et même quand ils se moquent de moi ».
Lassé du monde, le héros de ce conte fantastique cherche une alternative à la société corrompue qui l’entoure. Le suicide est-il la seule solution ?
C’est une véritable expérience initiatique que propose ici Dostoïevski, laissant libre cours à sa veine mystique. L’adaptation de la Fabrique du Pas Sage explore avec modernité et subtilité les frontières perméables entre rêve et réalité.
« Le travail de l'interprète-adaptateur et du metteur en scène est fin. Avec pudeur, tenue, une rigueur qui n'interdit pas l'émotion, Jean-Paul Sermadiras incarne l'encre même de Dostoïevski et ses questions. » Figaroscope
« L'excellent comédien Jean-Paul Sermadiras est habité par le texte. Il y a quelque chose de magnétique chez le personnage, fort bien mis en valeur dans la mise en scène d'Olivier Ythier. Sectacle de rêve, véritable plongée dans le cosmos intérieur d'un homme ridicule ! » Le Monde.fr
« Jean-Paul Sermadiras incarne une rêverie faite vérité, (...), au nom d'un apaisement et d'une plénitude trouvée ou retrouvée. » Théâtrorama
« Le spectacle sobre et simplement interprété par Jean-Paul Sermadiras fait entendre un texte surprenant, dérangeant. Qui nous entraîne peu à peu dans un autre monde... » Télérama Sortir
«L'excellent comédien Jean-Paul Sermadiras est habité par le texte. Il y a quelque chose de magnétique chez le personnage, fort bien mis en valeur dans la mise en scène d'Olivier Ythier. Sectacle de rêve, véritable plongée dans le cosmos intérieur d'un homme ridicule ! » Théâtrorama
L’Homme, pour trouver un sens à sa vie a besoin de transcendance. Notre personnage, nous l’appellerons ainsi car le seul à ne pas être nommé dans l’oeuvre de Dostoïevski est enfermé. Sa prison, son bagne, c’est l’image qui lui colle à la peau, celle d’un homme ridicule. Quand il passera outre le regard des autres, il ne s’en trouvera que plus démuni, face au vide.
Le jour où il décide de mettre en oeuvre son projet de suicide, il rencontre en rentrant chez lui « cette petite fille » à qui il ne portera pas secours. Une fois dans son appartement, alors qu’il est prêt à se donner la mort, surgit le regret, celui de ne pas avoir porté secours à cet enfant. Ces remords mettront fin à son indifférence mais ce n’est qu’après le rêve qu’il trouvera une nouvelle envie de vivre.
Une mission s’empare de lui : prêcher la vérité qu‘il affi rme avoir vue. Nous partirons d’un plateau dénudé, seule une lumière faible et crue éclaire le plateau. Au fur et à mesure du récit, nous entrerons dans le théâtre et arrivé au rêve, le son et l’image feront leur apparition. L’auteur, malgré une vie d’épreuves et de douleurs, a su transcender ce destin en laissant une oeuvre unique toujours contemporaine.
Jean-Paul Sermadiras
La première fois que j’ai lu ce texte, j’ai été profondément troublé par la très grande similitude entre le récit de ce rêve et les témoignages d'expériences de mort imminente (EMI), comme si l’auteur avait vécu une telle expérience. Avec cette même affirmation farouche que ce rêve est au moins aussi réel que le réel, que sa puissante impression n’a rien à envier aux puissantes impressions de l’existence. Avec cette interrogation aigüe sur ce que l’on nomme notre conscience, qui résonne si fort dans ce récit, dans tous ces témoignages, comme si notre réalité n’était finalement que le produit d’un songe obscur, la création de notre conscience endormie. Cette interpellation du réel par le rêve, ou plutôt cet affrontement, sera notre axe de travail principal.
Olivier Ythier
Une pièce forte et profonde
Bravo et merci.
Un voyage onirique dans lequel nous transporte le comédien qui accompli sous nos yeux une magnifique performance. Bravo!
Pour 3 Notes
Une pièce forte et profonde
Bravo et merci.
Un voyage onirique dans lequel nous transporte le comédien qui accompli sous nos yeux une magnifique performance. Bravo!
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