Quel est celui de nous qui n’a pas, dans ses jours d’ambition, rêvé le miracle d’une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ?
Paris abrite un nombre infini d’histoires. Baudelaire choisit de nous conter celles des pauvres gens, des fous, des chiens, des exclus du monde moderne. Il nous parle de ceux qu’on ne voit pas, ces êtres, étrangers dans leur propre ville, seuls dans la foule, éveillés quand tout le monde dort, ces êtres qui errent à la recherche d’un foyer introuvable, d’un amour qui n’existe pas, en quête d’inaccessibles chimères.
Ce sont leurs histoires que nous avons le désir de faire vivre sur scène et dont nous nous feront les conteurs. Faire vivre ce monde dans lequel tout est possible, dans lequel la réalité appelle le rêve, l’imaginaire, la liberté de croire.
« Qu’importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m’a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis ? » Charles Baudelaire
80, Allée Darius Milhaud 75019 Paris