Nommé aux Molières 2010 dans la catégorie Meilleur Comédien : Daniel Russo.
En 1967 - période transitoire entre la fin d'une époque troublée et les prémisses balbutiants de ce qui sera « mai 68 » - les ébouriffantes et croustillantes tribulations d'un couple de Français moyens, en vacances à l'étranger, puis en France, chez eux, dans leur cadre professionnel, dans leurs rapports au voisinage, et leur confrontation aux « autres ». Tous ces autres qui les entourent ou qu'ils croisent chaque jour. Tous ces autres si différents au fond. Des étrangers en quelque sorte.
Une heure trente de rire salvateur et décapant, de la plume de Jean-Claude Grumberg, l'un de nos plus grands auteurs contemporains (l'Atelier, Vers toi terre promise - Molière Auteur 2009), mise en scène par Daniel Colas (Le facteur sonne toujours deux fois, Les Chaussettes, Opus 124 - Molière acteur 2008), et tenue à bout de bras par deux grandes vedettes de la scène et de la télévision : Daniel Russo (Toc Toc, Un homme d'honneur : Bérégovoy) et Evelyne Buyle (L'invité, Louis la brocante).
"Une farce féroce. C’est formidable !" Le Figaro
"Un plaidoyer jubilatoire pour la tolérance." N. Simon
"Russo y est époustouflant, Buyle est géniale. A voir d’urgence !" Le Point
"Un rire terrible mais un grand rire." Armelle Héliot
"Rires assurés." Figaroscope
d'un caractère plutôt optimiste, j'espère que les rires fusent tout au long de la représentation en regard du ridicule des personnages magnifiquement incarnés par Daniel Russo et Evelyne Buyle.Pour les pessimistes je comprends toutefois que ces rires -là puissent déranger mais quand on connaît l'auteur, on ne peut douter de la dénonciation évidente de la xénophobie.Reste à savoir si le message est toujours bien entendu
J'ai commis une erreur grave, j'ai offert cette pièce à ma chère et tendre. Le jeu des acteurs n'est pas en cause, mais plutôt le vocabulaire outrancier et ordurier qui sert de prétexte pour dénoncer une certaine mentalité, qui d'ailleurs semble bien perdurer. Les rires qui fusent me semblent plutôt être de ceux qui approuvent, car émanant apparemment de personnes ayant eu 20 ans à cette époque-là. La satire est un faux nez bien commode pour se rouler dans l'ordure et l'abjection. Certains spectateurs ont d'ailleurs quitté la pièce en cours de route, je regrette de ne pas l'avoir fait.
Moi non plus je n'ai pas aimé la pièce. Je trouve aussi les acteurs bons mais le sujet et sa façon de le traiter n'est pas du tout passionnant. Je ne recommande pas du tout.
nous étions bien placés à 30 €, je trouve cela tout à fait raisonnable pour Paris, moins cher il faut aller au cinéma.. je n'ai pas aimé la pièce malgré des acteurs épatants ; j'ai trouvé le texte outrancier, décalé, les rires fusent d'ailleurs peu et nous sommes sortis mal à l'aise et un peu interloqués devant tant de violence dans le langage et le comportement, même "les autres" ne sont plus comme ça.
d'un caractère plutôt optimiste, j'espère que les rires fusent tout au long de la représentation en regard du ridicule des personnages magnifiquement incarnés par Daniel Russo et Evelyne Buyle.Pour les pessimistes je comprends toutefois que ces rires -là puissent déranger mais quand on connaît l'auteur, on ne peut douter de la dénonciation évidente de la xénophobie.Reste à savoir si le message est toujours bien entendu
J'ai commis une erreur grave, j'ai offert cette pièce à ma chère et tendre. Le jeu des acteurs n'est pas en cause, mais plutôt le vocabulaire outrancier et ordurier qui sert de prétexte pour dénoncer une certaine mentalité, qui d'ailleurs semble bien perdurer. Les rires qui fusent me semblent plutôt être de ceux qui approuvent, car émanant apparemment de personnes ayant eu 20 ans à cette époque-là. La satire est un faux nez bien commode pour se rouler dans l'ordure et l'abjection. Certains spectateurs ont d'ailleurs quitté la pièce en cours de route, je regrette de ne pas l'avoir fait.
Moi non plus je n'ai pas aimé la pièce. Je trouve aussi les acteurs bons mais le sujet et sa façon de le traiter n'est pas du tout passionnant. Je ne recommande pas du tout.
nous étions bien placés à 30 €, je trouve cela tout à fait raisonnable pour Paris, moins cher il faut aller au cinéma.. je n'ai pas aimé la pièce malgré des acteurs épatants ; j'ai trouvé le texte outrancier, décalé, les rires fusent d'ailleurs peu et nous sommes sortis mal à l'aise et un peu interloqués devant tant de violence dans le langage et le comportement, même "les autres" ne sont plus comme ça.
Pas de pub pour la concurrence, ridicule !! Le théâtre c'est cher pour certains, même très cher, alors faut-il des salles vides plein pot ou faut-il aider ceux/celles qui ont envie d'aller au théâtre mais qui ont moins de moyens ?? Je préfère la seconde solution... Mais c'est juste mon avis.
pas de pub pour la concurrence hé hé!!!!
Commentaire modérée !! Pourquoi ?
J’ai souhaité aller voir cette pièce samedi en journée avec un parent, souhaitant voir Evelyne Buyle et Daniel Russo car nous apprécions ces comédiens. Le sujet paraît original et intéressant. Malheureusement, nous avons renoncé vu le tarif des places : Les places sont certainement bonnes ( ! ) car 75% sont en catégorie 1 (plus de 40 euros), 20% en cat 2 (plus de 30 euros) et seulement 5% en cat 3 (21 euros, en haut et je ne sais si l’on vois bien). Très déçus, nous sommes allés dans un autre théâtre car aux Mathurins, avec ces prix pratiqués, ce n’est pas du théâtre pour tous. La dame au guichet ne nous a d’ailleurs pas du tout motivés. Les comédiens et la pièce le méritent certainement, mais enfin l’accès semble réservé aux gens qui ont les moyens ou bien évidemment il faut passer systématiquement par les circuits parallèles proposant des tarifs « dits réduits » __. Un peu pénible et décourageant cet accès au théatre …
je ai pas aimè cette piece que j'ai trouvè deplacèe qui n'apporte rien et qui met mal à l'aise.De plus les places me semblent cheres. 35 euros au pigeonnier, mal assis,...... bref je dèconseille
J'ai assisté, vendredi 18 septembre à la première de la pièce "les autres" et j'ai été frappé par le décalage qui s'est peu à peu imposé , depuis 1968 entre le vocabulaire raciste des années 60 et celui d'aujourd'hui qui, s'il reste inadmissible, n'a plus la violence effarante des mots passant par la voix de de Daniel Russo. Un des mérites de cette pièce est de souligner cette évolution langagière. On sent le public choqué par ces mots avant que les rires ne fusent. Certes, je vois dans cette pièce une formidable satire de la "beaufitude", fille de Vichy et de la guerre d'Algérie, mais certains rires trop forts, trop gras, me font, hélas, craindre de la part de certains spectateurs, une interprétation au 1er degré, née d’une certaine nostalgie.
36, rue des Mathurins 75008 Paris