Deux D’moiselles rêvent du prince charmant. En attendant, elles patientent dans les bras de piteux amants. Entre dialogues et chansons, ritournelles et accordéons, les D’moiselles nous racontent, avec humour et légèreté, leurs joies et déboires sentimentaux.
Sur leurs deux tabourets, plantés comme deux petites scènes, les D’moiselles se hissent, et prennent leur envol. Elles chantent et tournoient, nous entraînant dans une succession d’images colorées.
Tantôt leurs robes s’allongent, faisant d’elles de grandes dames bercées par le vent, tantôt un voile se déplie et apparaît une mariée. Le tabouret devient une île sur laquelle leur bateau accoste, puis un transat, surplombant la mer. Les D’moiselles s’y poseront, abritées sous de fines ombrelles.
On passe de l’émotion à la drôlerie, d’une chanson douce à un simili rock’n roll, d’une ronde enjouée à des poussés lyriques et loufoques. On se laisse prendre par la mélancolie d’un air de musette, emporter par des morceaux aux consonances tziganes ou encore dans une danse aux accents folkloriques. Toutes ces influences enrichissent le récit, offrant une promenade tout en vers, où textes, mise et scène et chansons, s’entremêlent de façon harmonieuse.
37, rue Volta 75003 Paris