Spectacle tout public à partir de 7 ans.
Des jeunes gens s’aiment contre l’avis de leurs pères. Le riche marchand Géronte entend marier son fils de force. C’est sans compter l’aide de Scapin, valet génial et exubérant.
Dans cette ville portuaire, il y a des costumes colorés, des cabanes brinquebalantes, de vieilles berlines cabossées. C’est une terre de passions : scandales familiaux, liaisons secrètes, enfants cachés !
Des rebondissements sans fin, pour des thèmes éternels : l’amour, l’argent, le pouvoir, le conflit des générations, dans une mise en scène baroque, festive, rythmée par les accordéons, trompettes et guitares du folklore tzigane.
« Comment intervenir sans détourner, comment faire sens et non pléonasme, comment éclairer sans trahir ? Comment donner vie ? C’est l’éternel dilemme du metteur en scène.
Nous ne toucherons pas au texte de Molière. Nous traiterons les thèmes éternels : l’amour, l’argent, le pouvoir. Mais la société, elle, a évolué. Les moeurs ont changé. Au XVIIe siècle, on est majeur à vingt-cinq ans, les mariages sont arrangés, les échanges intergénérationnels impossibles. Comment parler au public d’aujourd’hui de conflits qui ne lui sont pas familiers, et qui de fait risquent de l’exclure ? Quelle famille représenter, pour incarner de tels conflits et de telles passions ?
J’imagine une place près de la mer, dans une ville inconnue. Je vois des bateaux qui entrent au port : marins, dockers, contrebandiers. Et des enfants qui jouent dans les rues écrasées de soleil. Je pense au voyage et à la famille.
Une grande famille dans laquelle les pères sont restés autoritaires et puissants, et peut-être riches - et s’ils ne le sont pas, ils se comportent comme tels. Leurs fils font des petites magouilles pour se faire de l’argent de poche. Les jeunes filles sont surveillées par leurs frères aînés. Les garçons sont amoureux fous, inconscients des suites de leurs actes. Je pense à la fraternité manouche. Je pense à l’âme tzigane. J’imagine ce monde où la famille est restée une valeur centrale et sacrée. J’entends de la guitare, des cuivres et je vois des costumes colorés, de vieilles berlines brinquebalantes, des braseros, des caravanes.
Mon Scapin, nous l’aurons compris, ira lorgner du côté des personnages exubérants et baroques des Vitelloni ou de Chat noir, Chat blanc, passerelles idéales entre l’univers des Fourberies… et nos repères contemporains. Car aujourd’hui nous avons besoin de la farce, de ses excès, de sa folie - ce n’est pas un hasard si le genre a connu un renouveau avec Jarry ou Arrabal - et nous avons besoin de son grotesque et de sa poésie, quand les problématiques de notre siècle sont si proches des thèmes qu’elle aborde ici : l’éducation des générations futures, la jeunesse désemparée, l’argent-roi. »
Christophe Glockne
Mise en scène parfaitement réussie ... la preuve en était les éclats de rire des enfants. Ambiance et fous rires garantis par des manouches attachants et un Scapin désopilant. A noter que le spectacle s'enrichit de sa musique.
Scapin et sa bande de manouches... Molière en rit encore... allez-y, que de la bonne humeur amenée par de bons acteurs dans un beau théâtre. du Molière façon "quotidien".... "J'aime le théâtre quand ça fait pas théâtre" : mot d'enfant entendu le jour de la 1ère!
Mise en scène parfaitement réussie ... la preuve en était les éclats de rire des enfants. Ambiance et fous rires garantis par des manouches attachants et un Scapin désopilant. A noter que le spectacle s'enrichit de sa musique.
Scapin et sa bande de manouches... Molière en rit encore... allez-y, que de la bonne humeur amenée par de bons acteurs dans un beau théâtre. du Molière façon "quotidien".... "J'aime le théâtre quand ça fait pas théâtre" : mot d'enfant entendu le jour de la 1ère!
38, boulevard de Bonne Nouvelle 75010 Paris