Il est 21h. Une femme entre dans un commissariat. Elle vient avouer le meurtre de son mari commis des années auparavant. Mais après avoir écouté son histoire, le policier de permanence refuse d’enregistrer sa déposition et de l’arrêter. Ces personnages fragiles, fêlés, mais déterminés vont s’affronter jusqu’à minuit…
" C’est profondément original, un brin surréaliste, un poil féroce, et aux antipodes du polar… Marc Brunet est un flic un peu spécial auquel il apporte une bonhommie qui déclenche les rires, Hélène Vauquois incarne à merveille une meurtrière d’un genre particulier… Si les lois de la gravité nous poussent irrémédiablement vers le bas, en voilà qui vont vous faire décoller ! " Théâtrorama
" La profondeur du texte de Jean Teulé est respectueusement adapté par Elizabeth Sender. Dans ce huis-clos, l'atmosphère étouffante prend à la gorge, irrite les consciences, l'air y est irrespirable. Les comédiens sont la bouffée d'oxygène des Lois de la gravité. Elizabeth Sender a insufflé dans la mise en scène fragilité et responsabilité, sensibilité et vérité. Une mise en scène irréprochable, une brillante prestation des comédiens, un fait divers à voir et à revoir à la Manufacture des Abbesses. " Kouran d'art
" Mise en scène solidement par Elizabeth Sender, Hélène Vauquois est magnifique dans ce rôle. Marc Brunet et Christian Neupont, indiscutables dans ceux du commissaire et de son adjoint. Le théâtre comme on l'aime. " Figaroscope
" Une situation résolument insolite… Un bon polar, aux confins de l’étrange et de l’absurde… Hélène Vauquois épatante, Christian Neupont plus vrai que nature… Plaisir du naturalisme sans caméra. " Muriel Steinmetz, L'Humanité
" Les comédiens sont épatants. Marc Brunet -par ailleurs auteur de l'adaptation- est remarquable. Truculent mais profondément fragile, désabusé quoique toujours idéaliste à sa manière, il donne à son personnage une authenticité troublante. Toute en retenue souvent silencieuse, Hélène Vauquois incarne une femme fragile, victime des circonstances d'une vie qui ne l'a pas épargnée. Christian Neupont campe à merveille un vieil homme qui en a trop vu pour s'étonner de rien. L'ensemble est drôle, profond, émouvant et ne peut laisser indifférent. " L'écho
" La mise en scène d'Élizabeth Sender est sobre afin de souligner les tensions entre les personnages. Quant aux atmosphères créées par les lumières et les sons par Jean-Maurice Dutriaux, ils participent de l'émotion et soulignent la misère sociale qui entourent les personnages. " Froggy's Delight
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