Deux pecques provinciales tout juste arrivées à Paris -férues de galanteries et de mondanités- dédaignent les propositions de mariage de seigneurs, trop communs à leur gré. Vexés, les prétendants éconduits décident de se venger en faisant appel à leur valet Mascarille qui cultive au plus haut point la préciosité à la mode...
Dans cette farce truculente, l'esprit subversif, drôle et résolument moderne de Molière nous ravit inexorablement.
Voilà une belle occasion pour des jeunes de découvrir un Molière vivant, loin des livres scolaires et pour les autres de le redécouvrir.
« C’est drôle, truculent, imaginatif, dynamique, excessif, ça crie, ça court, ça se bouscule, ça tombe, c’est joyeux, vivant, impertinent et d’une modernité jubilatoire [...] Voilà une belle occasion pour des jeunes de découvrir un Molière vivant, loin des livres scolaires et pour les autres de le redécouvrir. » Nicole Bourbon / Reg'arts
« La mise en scène prend le parti du décalage entre bourgeoisie et noblesse, entre parisiens et provinciaux, jouant des " manières " et des accents de régions avec un talent maîtrisé. Le comique de gestes, de chants, le choix du maquillage et des costumes (très beaux), tout est déployé pour donner à cette farce sa consistance et sa profondeur. » La Provence Avignon 22/ 07 / 2013 - Evelyne Andre
« Gaël Albespy nous offre ici une truculente version de ce Molière, tant dans sa mise en scène généreuse, que dans la caricature de ces personnages hauts en couleurs. Les quelques anachronismes servent délicieusement la farce, dans l’esprit de Molière. » Theatrothèque, Samuel Guillemin
« Voilà une version des Précieuses ridicules qui aurait plu à Molière tellement on y retrouve cette satire féroce de la société toujours présente dans son œuvre. C’est drôle, truculent, imaginatif, dynamique, excessif, ça crie, ça court, ça se bouscule, ça tombe, c’est joyeux, vivant, impertinent et d’une modernité jubilatoire. » Reg’arts, Nicole Bourbon
Mise en scène originale, mais pas trop, c'est important de le souligner. Ca fonctionne. Bon dosage de " modernité " et de traditions théâtrales. Les comédiens sont incroyablement à l'aise. Et la beauté du texte ressort, autant que son extravagance.
Molière serait heureux de cette mise en scène de Gaël Albespy, pétillante, truculente, réjouissante ! Le jeu des acteurs est juste, respectueux du texte, et leur bonheur de jouer vous entraîne à goûter avec eux toute la finesse et le dynamisme de cette comédie. En s’appropriant ainsi la pièce avec sa troupe, le metteur en scène a rendu un bel hommage ! 353 plus tard cette version ne contredit ni l’opinion du Tout Paris de l’époque, ni les exigences que cet auteur de génie portait sur sa pièce : « comme une grande partie des grâces qu'on y a trouvées dépendent de l'action et du ton de la voix, il m'importait qu'on ne les dépouillât pas de ces ornements ». C’est chose accomplie, et plus que joliment!
Mon épouse et moi-même avons assisté à la rerprésentation du VE 06.04.2012. Décidément, Molière est plus que jamais vivant, de par ses idées, sa perspicacité, sa juste vision de l'âme et du caractère humains. Bravo pour la mise en scène et le jeu des (jolies...!) comédiennes et des comédiens au talent accompli. Merci pour avoir si bien perpétué cet art de la comédie classique dont nous avons tant besoin pour adoucir les exigences d'un quotidien pas toujours facile à vivre.
Pour 1 Notes
Mise en scène originale, mais pas trop, c'est important de le souligner. Ca fonctionne. Bon dosage de " modernité " et de traditions théâtrales. Les comédiens sont incroyablement à l'aise. Et la beauté du texte ressort, autant que son extravagance.
Molière serait heureux de cette mise en scène de Gaël Albespy, pétillante, truculente, réjouissante ! Le jeu des acteurs est juste, respectueux du texte, et leur bonheur de jouer vous entraîne à goûter avec eux toute la finesse et le dynamisme de cette comédie. En s’appropriant ainsi la pièce avec sa troupe, le metteur en scène a rendu un bel hommage ! 353 plus tard cette version ne contredit ni l’opinion du Tout Paris de l’époque, ni les exigences que cet auteur de génie portait sur sa pièce : « comme une grande partie des grâces qu'on y a trouvées dépendent de l'action et du ton de la voix, il m'importait qu'on ne les dépouillât pas de ces ornements ». C’est chose accomplie, et plus que joliment!
Mon épouse et moi-même avons assisté à la rerprésentation du VE 06.04.2012. Décidément, Molière est plus que jamais vivant, de par ses idées, sa perspicacité, sa juste vision de l'âme et du caractère humains. Bravo pour la mise en scène et le jeu des (jolies...!) comédiennes et des comédiens au talent accompli. Merci pour avoir si bien perpétué cet art de la comédie classique dont nous avons tant besoin pour adoucir les exigences d'un quotidien pas toujours facile à vivre.
6, rue Pierre-au-Lard 75004 Paris