Les bords du monde

A partir de 12 ans.

Création avec 12 artistes du Brésil, Togo, Maroc et Syrie. Un spectacle total d’une énergie époustouflante pour dépasser toutes les frontières. C’est du feu !

Aux confluences de la danse, du théâtre et de la musique, c’est un cri du bout du monde qui soulève les corps et les met en mouvement pour dépasser les frontières, toutes les frontières : frontières physiques, sociales, intimes… Pour chanter de la Syrie au Brésil : qu’elle est belle la liberté ! L’urgence brûle en chacun. C’est du feu !

• Une urgence qui brûle !

La nouvelle création de Laurent Poncelet menée avec des artistes venus des favelas du Brésil, des rues du Togo, des quartiers périphériques du Maroc et d’Haïti et des comédiens réfugiés politiques de Syrie, balaie de nouveau les frontières entre les cultures, les langues et les disciplines. Par son énergie collective époustouflante — l’énergie de vie des périphéries du monde — le spectacle ébranle et décape. Aux confluences de la danse, du théâtre et de la musique, c’est un cri du bout du monde qui soulève les corps et les met en mouvement pour dépasser les frontières, toutes les frontières : frontières physiques, sociales, intimes… Pour chanter de la Syrie au Brésil “Qu’elle est belle la liberté !”. L’urgence brûle en chacun. C’est du feu !

• Quand une création s'impose

Suite aux deux précédents spectacles, Magie Noire et Le soleil juste après, l’urgence qui jaillissait du plateau, la force de vie qui s’en dégageait, les retours d’un public ébranlé, il y avait nécessité d’une nouvelle création. Cet “opus 3” s’est ainsi imposé dans la même lignée et démarche que les précédents. Les artistes internationaux avec lesquels je travaille sont porteurs d’une vérité rare, d’une urgence incomparable essentielle à toute création, d’une énergie époustouflante et
débordante qui ne laisse personne indemne. Ces artistes qui viennent des favelas du Brésil, des rues du Togo, des bidonvilles du Maroc, d’Haïti ou de Syrie, brûlent de présence sur le plateau.

Ce qu’ils ont à dire brûle en eux. A chaque création, le travail d’écriture est mené à partir d’improvisations réunissant l’ensemble des artistes. Comédiens, danseurs, musiciens ou acrobates, les 12 artistes réunis autour de ce nouveau spectacle n’ont pas les mêmes pratiques, les mêmes langues, les mêmes cultures, les mêmes expériences de la scène. C’est une des singularités et richesse du travail de création qui nait de cette rencontre. Chacun est présent avec ce qu’il est : son univers, son énergie, son cri. Ce que chacun donne et offre sur le plateau dans une générosité rare rejoint alors une histoire collective. Le thème des frontières s’est imposé, chacun pouvant être retenu derrière une frontière qui l’empêche de vivre sa vie. Ces frontières multiples qui se déclinent de l’intime aux frontières sociales ou géographique nous traversent tous : nous sommes tous migrants pour nous réaliser. Le langage des corps et quant à lui central, le corps pour dire les luttes, les cris, la vie. La danse suivra, en découlera. Tout comme les mots.

Le travail est dans la vie, inexorablement dans la vie. Cette force de vie et cette énergie qui soulève les corps au-delà des situations les plus difficiles, c’est ce qui traverse le public et le bouscule. Un mouvement sans renoncement aucun. Et une sincérité rare. Personne ne ment sur le plateau.

Laurent Poncelet