À partir de 14 ans.
Fuir une relation toxique, après vingt-quatre ans de vie commune, représente un véritable saut dans le vide. Et ça, Corinne ne le sait que trop bien.
Séducteur en apparence, destructeur en réalité, Michel son mari, a fait d’elle une femme mutique aux multiples blessures. Passionné d’aviation, Michel a invité pour la soirée son collègue afin de lui montrer ses nouvelles maquettes. Corinne, en charge de préparer l’apéritif dînatoire, n’a finalement pas pu s’acquitter de cette tâche et redoute la colère de celui-ci.
Victime de la dureté des mots et des gestes de Michel, elle cherche ce soir une issue à cette violence.
Que peut-elle faire face à la personnalité perverse de son mari ?
Parler ? Se taire ? Rester ? Fuir ?
Bonne performance du comédien E.Moscardo.
Bonne performance du comédien E.Moscardo.
Excellent ! Pièce si actuelle et acteurs brillants !
Après l'excellent " Exit " et ses 5 nominations aux Petits Molière, j'attendais avec impatience de découvrir " Ecchymoses invisibles ", la nouvelle pièce de la Déesse Compagnie, qui se joue au Théo Théâtre sur un thème tristement d'actualité, avec un triste décompte à ce jour de 121 femmes décédées suite à des violences conjugales. Cette pièce nous prend aux tripes dès le départ. Au "trip" devrais-je ajouter, dans son sens anglais de voyage, mais un voyage vers l'enfer, un de ces voyages dont même le spectateur ne revient pas indemne, obligé malgré lui d'être un témoin voyeur de cette violence verbale qui monte crescendo alors que Corinne, remarquablement interprétée par Emma DUBOIS, se libère progressivement mais dans la douleur, comme une chenille qui devient papillon et parvient à s'envoler de l'emprise qu'exerce sur elle son époux, incarné par Eric MOSCARDO et dont le personnage est le portrait parfait du pervers narcissique et manipulateur avec ce double visage, séduisant à l'extérieur et faisant vivre un enfer à celles et ceux qui sont proches. Le trait de génie de l'auteur et metteur en scène Djamel SAIBI est d'arriver à ne pas le faire complètement détester, à nous faire percevoir la faille qu'il a en lui, à la souffrance dont sa femme, veut le délivrer et à maintenir la tension de la pièce jusqu'à la fin. Je suis sorti sonné d'Ecchymoses invisibles. C'est une pièce remarquable, parfaitement incarnée avec une mise en scène léchée, une musique et une lumière qui accompagnent la tension croissante de la pièce.
Pour 4 Notes
Bonne performance du comédien E.Moscardo.
Bonne performance du comédien E.Moscardo.
Excellent ! Pièce si actuelle et acteurs brillants !
Après l'excellent " Exit " et ses 5 nominations aux Petits Molière, j'attendais avec impatience de découvrir " Ecchymoses invisibles ", la nouvelle pièce de la Déesse Compagnie, qui se joue au Théo Théâtre sur un thème tristement d'actualité, avec un triste décompte à ce jour de 121 femmes décédées suite à des violences conjugales. Cette pièce nous prend aux tripes dès le départ. Au "trip" devrais-je ajouter, dans son sens anglais de voyage, mais un voyage vers l'enfer, un de ces voyages dont même le spectateur ne revient pas indemne, obligé malgré lui d'être un témoin voyeur de cette violence verbale qui monte crescendo alors que Corinne, remarquablement interprétée par Emma DUBOIS, se libère progressivement mais dans la douleur, comme une chenille qui devient papillon et parvient à s'envoler de l'emprise qu'exerce sur elle son époux, incarné par Eric MOSCARDO et dont le personnage est le portrait parfait du pervers narcissique et manipulateur avec ce double visage, séduisant à l'extérieur et faisant vivre un enfer à celles et ceux qui sont proches. Le trait de génie de l'auteur et metteur en scène Djamel SAIBI est d'arriver à ne pas le faire complètement détester, à nous faire percevoir la faille qu'il a en lui, à la souffrance dont sa femme, veut le délivrer et à maintenir la tension de la pièce jusqu'à la fin. Je suis sorti sonné d'Ecchymoses invisibles. C'est une pièce remarquable, parfaitement incarnée avec une mise en scène léchée, une musique et une lumière qui accompagnent la tension croissante de la pièce.
20, rue Théodore Deck 75015 Paris