Un Molière universel et incontournable
Le personnage de Scapin
Les réactions de la presse
En l’absence de leurs parents respectifs, Octave s’est marié en secret avec Hyaciynthe, jeune fille pauvre au passé mystérieux, et Léandre est tombé amoureux d’une égyptienne, Zerbinette. Mais voici que les pères, Argante et Géronte, rentrent de voyage avec des projets de mariage pour leur enfants… Scapin, le valet de Léandre, s’engage à tout arranger…
Dans le théâtre de Molière, entre le fils avide, fringant mais désargenté, et le père fortuné mais sénile et méfiant, le valet, lié à l’un et à l’autre, serviteur familier et dépendant des deux, participe en tant que témoin et confident à l’éternel affrontement des générations… Scapin est un personnage exceptionnel, s’il est limité par son manque total de réflexion morale il est loin cependant d’être une simple silhouette. Son ampleur dépasse le texte même par ses multiples aspects, par ses contradictions inhérentes à sa condition de domestique et de meneur de jeu.
Son nom vient du verbe " échapper " (scappare) et cela, Scapin en fait une règle de vie. Il a tout bu, tout vu, tout entendu. Bondissant des coulisses, il entre en scène comme un patineur, étrange animal qui, entre deux siestes, condescend à se mêler des embarras des hommes. Valet, lui ? Peut-être par flemme napolitaine, sans doute par mépris des vanités.
Homme-orchestre, il tire les ficelles de ces marionnettes, ses maîtres, qui semblent suspendues à ses doigts. Il aide les plus jeunes dans leurs tromperies, à moins qu'il ne fraude leurs vieux pères. En deux bonds de matou, il rapetisse sa victime ; en trois répliques, il fixe sa proie, dans l'orage de sa voix claironnante, toujours en deçà de ses moyens, gardant en réserve dans son sac à malices toutes les recettes de la fourberie, art dans lequel il est passé maître.
Coincé, il se dérobe d'une pirouette et reparaît dans la peau d'un autre, David puis Goliath, tantôt agneau, tantôt loup-garou. Il invente, raisonne, improvise, ment, flagorne, bastonne, enseigne, fait le beau, fait le mort, ressuscite et disparaît, ombre indocile, échappé, dirait-on, de mille prisons, retiré, dit-il, des affaires. Pour se désennuyer un peu, il fréquente cette " pauvre espèce d'homme " . Sans âge, sans attache, Scapin, demi-dieu, est l'hommage de Molière à la farce et à la Commedia dell'arte.
« La leçon du rire. » Le Dauhiné Libéré
« Un Scapin alerte et inspiré. » Le Bien Public
« Un excellent moment de théâtre. » Le Progrès
« Un Scapin tonique et enjoué. » Le Méridional
« Un Scapin à ne pas manquer. » Le Progrès
« Ces feux de l’amour version Molière et mis en scène par Philippe Clément ont toujours autant la pêche, le même pouvoir magique et sont toujours autant d’actualité (…) Une grande soirée théâtre, deux heures de bonheur à partager en famille. Un spectacle à ne pas manquer avec des comédiens de très grand talent. » Le Progrès
Une énorme déception et un outrage à Molière avec une représentation potache et grotesque. A quelques détails près on aurait pu se croire devant des clowns de cirque ridicules. A éviter si l'on a plus de 8 ans et si on aime le théâtre classique.
Une énorme déception et un outrage à Molière avec une représentation potache et grotesque. A quelques détails près on aurait pu se croire devant des clowns de cirque ridicules. A éviter si l'on a plus de 8 ans et si on aime le théâtre classique.
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