La pièce
Note d'intention
Rendre son âme à Daudet
La presse
Aurélien Daudet incarne sur scène l’auteur des Lettres de mon moulin, son arrière-arrière-grand-père Alphonse Daudet.
Le public redécouvre un homme profondément généreux, qui vit et revit pleinement les histoires qu'il narre ou invente, cherche à imbriquer le réel et la fiction et finit par se prendre lui-même au piège.
Une adaptation scénique originale de l'un des textes les plus connus de notre littérature, pour en retrouver la profondeur et la diversité derrière une imagerie trop souvent faussée.
Si je veux aujourd'hui porter Les Lettres de mon moulin sur scène, ce n'est pas à cause du nom que je porte. Comme des milliers de personnes, j'ai lu ces histoires dans mon enfance et ne les ai jamais oubliées. Les Lettres de mon moulin ne sont pas des contes folkloriques dont se souviennent vaguement les touristes traversant trop vite les Alpilles pour sentir l'immensité de ce pays écrasé de lumière. Ce ne sont pas non plus de simples histoires pour les enfants. Une imagerie faussée a fait oublier la profondeur et la diversité de ces textes.
Malgré cette variété, Les Lettres de mon moulin sont une, chaque univers décrit dans un de ces passages est relié aux autres par la lumière et la simplicité du style d'Alphonse Daudet. Pas d'effets de manche : tout est retenue, discrétion de l'auteur. Les images, les histoires, atteignent les lecteurs avec d'autant plus de force. Derrière tous les personnages des Lettres de mon moulin une voix passe, celle d'un formidable conteur qui à la manière d'un La Fontaine nous dit le monde, sa douceur comme sa dureté, sa beauté comme parfois son abominable laideur. Un conteur, pas un moraliste, un homme politique ou un philosophe.
Mon but est de porter cette voix sur scène, de retrouver la diversité et l'universalité des Lettres de mon moulin en les faisant résonner dans un décor mettant en valeur leur simplicité lumineuse. Tout au long de sa vie, Alphonse Daudet a rêvé d'être un homme de théâtre. La plus célèbre de ses pièces est tirée précisément d'une des lettres, L'Arlésienne. Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un hasard. Les Lettres de mon moulin sont des textes faits pour être dits, vécus sur scène.
… Il se trouve que je m'appelle Daudet. Ce sont aussi mes racines, une maison perdue dans ces Alpilles, des paysages que je revois chaque fois que je ferme les yeux, une lumière, un ciel, des pierres qui seront toujours pour moi les plus beaux du monde. Je veux défendre ce texte parce que c'est mon pays, que je l'aime et que je sais chacune des images qu'évoque Alphonse Daudet.
Aurélien Daudet
Alphonse Daudet : auteur de littérature enfantine ! de littérature folklorique ! Rien de plus éloigné de la vision que nous souhaitons apporter de cet écrivain que ces poncifs vieillissants, que ces images d’Épinal qui courent les pages des illustrations de ses propres livres. Moderniser une présence classique en lui rendant une partie de son âme, tel est le parti pris de notre adaptation et des choix esthétiques qui la gouvernent.
Alphonse Daudet maître du mentir-vrai, précurseur de Cendrars ; Alphonse Daudet maître de l’ombre et de la lumière, créateur à partir du déclassé d’un univers empreint de sensorialité, de stoïcisme fougueux, dandy-bouffon à la sensualité insatiable, telle est la nature de l’être mis en scène à travers son arrière- arrière petit-fils, interprète du spectacle.
A Champrosay, près de Paris, il a racheté l’ancienne maison de Delacroix, grâce à sa belle-famille. Dans l’atelier du peintre décédé trois ans plus tôt, l'ermite-poète, face à la toile blanche, face à la page blanche, puis face à un mur fait de bric et de broc, se laisse aller à ses rêveries provençales.
C’est l’apparition d’ombres chinoises, d’ombres de lumière et d’obscurité vidéo-projetées, qui l’entraîneront dans ces récits où la galéjade emboîtera le pas, en la surpassant, à la « péjorative » blague parisienne.
Un acteur seul en scène, des jeux d’ombres, un humour ravageur à la sensibilité d’écorché vif, quelques sonorités originales et originelles d’un lieu encore hanté par la présence d’Alphonse- le vieux mas familial- et c’est tout un mythe de la langue française qui renaît devant nous avec sa fraîcheur et son actualité.
Jean-Marc Haloche
"Des ailes éparpillées sur le plateau disent le moulin en ruine, le théâtre d'ombres peuple le fond de scène, jouant le jeu des alternances du jour écrasé par le soleil et le nuit plus sombre qu'ailleurs. Habillé par Christiane Lacroix, le plus provençal des Parisiens, Aurélien Daudet ne conte pas seulement ces histoires, il les vit." Le Parisien, 26 janvier 2005
"Aurélien Daudet nous fait redécouvrir le chef d'oeuvre de son aïeul par un autre bout de la lorgnette qui se transforme aussitôt en ouverture panoramique sur le monde, celle d'un homme de son temps." Semaine de Nîmes, 17 mars 2005
"Sur scène, Aurélien n'agit pas en simple conteur. Il se glisse dans la peau de l'écrivain qui raconte, se laisse emporter par son enthousiasme et se met tout entier dans ses personnages." Claire-Isabelle Vauconsant, La Gazette de Nîmes, 18 mars 2005
Et oui ! Daudet ! c'est avec bonheur, entre rires et larmes, que nous le retrouvons grâce à ce jeune acteur, qui incarne si finement le personnage de son aïeul. Et c'est une découverte. Daudet ce n'est pas seulement la provence et son folklore, l'auteur de notre enfance, c'est le peintre en mots de la nature humaine sous toutes ses facettes, y compris les plus sombres. Aurélien Daudet sert subtilement ce superbe texte, dans un décor sobre et beau, que la lumière magnifie! A voir absolument
Une vraie vague de bonheur...un bain d'odeurs et de couleurs, une interprétation qui fait passer du rire, à la chair du poule, aux larmes, au sourire béât...on ressort lavé, rêveur, main dans les poches et la tête dans les cigales. Merci à ce comédien magnifique d'avoir ravivé notre enfance avec tant de vérités dans son jeu!!
Ce jeune comédien est déjà très talentueux.Il ne joue pas ce texte, il le vit et c'est ce qui différencie le bon comédien des autres!! allez tous l'encouragez, vous passerez une excellente soirée.
Bouleversant.. Aurélien Daudet nous fait trembler, rire, pleurer, c'est fort, emportant, vrai. Des textes magnifiques, magnifiés encore par cette étonnante interprétation, j'en suis sortie très émue, navrée que le spectacle soit terminé, et avec la ferme intention d'y retourner avec tous ceux que je connais. Merci de ce tourbillon de bonheur Messieurs Daudet ...
Et oui ! Daudet ! c'est avec bonheur, entre rires et larmes, que nous le retrouvons grâce à ce jeune acteur, qui incarne si finement le personnage de son aïeul. Et c'est une découverte. Daudet ce n'est pas seulement la provence et son folklore, l'auteur de notre enfance, c'est le peintre en mots de la nature humaine sous toutes ses facettes, y compris les plus sombres. Aurélien Daudet sert subtilement ce superbe texte, dans un décor sobre et beau, que la lumière magnifie! A voir absolument
Une vraie vague de bonheur...un bain d'odeurs et de couleurs, une interprétation qui fait passer du rire, à la chair du poule, aux larmes, au sourire béât...on ressort lavé, rêveur, main dans les poches et la tête dans les cigales. Merci à ce comédien magnifique d'avoir ravivé notre enfance avec tant de vérités dans son jeu!!
Ce jeune comédien est déjà très talentueux.Il ne joue pas ce texte, il le vit et c'est ce qui différencie le bon comédien des autres!! allez tous l'encouragez, vous passerez une excellente soirée.
Bouleversant.. Aurélien Daudet nous fait trembler, rire, pleurer, c'est fort, emportant, vrai. Des textes magnifiques, magnifiés encore par cette étonnante interprétation, j'en suis sortie très émue, navrée que le spectacle soit terminé, et avec la ferme intention d'y retourner avec tous ceux que je connais. Merci de ce tourbillon de bonheur Messieurs Daudet ...
Autant l'oeuvre que son interpretasion sont magiques. Un vrai bonheur! Ce spectacle permet de quitter Paris pour la Provence pour quelques heures! Un spectacle à voir seul, en famille ou en amoureux, absolument.
Je remercie Aurelien Daudet de m'avoir fait redécouvrir les lettres de mon moulin que j'aimais déjà beaucoup. Il m'a successivement fait rire et pleurer, m'a coupé le souffle lors d'une escalade dramatique, m'a détendu avec une interprétation riche et non plate...
J'y suis allée grâce à l'invit d'un ami, et j'ai adoré! Je ne connaissais Alphonse Daudet que de nom, honnêtement, et avais l'image d'un auteur un peu vieillot et gentillet: la vache! ça décoiffe Alphonse!! Merci de le mettre en scène, allez y vous serez surpris!
J'ai vu ce spectacle à Levallois, par curiosité: le petit fils incarnant l'aieul... Dix minutes après le début du spectacle, j'étais entrée dans le spectacle et n'en ressortais qu'une heure plus tard... Etait ce le texte, dont je me suis étonnée, il n'a pas pris une ride. Ou le jeu de l'acteur, qui fait oublier son nom par sa présence sur les planches. Ou la mise en scène, que je craignais "patronage" ou ambiance du sud vue par des parisiens, et qui s'est révélée juste, et originale... bref, j'ai passé une excellente soirée, un vrai moment hors du temps, une parenthèse de poésie. Du beau théâtre. J'y retourne au Sudden la semaine prochaine!
14 bis, rue Sainte Isaure 75018 Paris