Les monstres

Paris 6e
du 11 janvier au 7 mai 2006

Les monstres

Spectacle théâtral pour petits et grands à partir de 5 ans. Tous les sept ans, le lion, le singe, l’aigle et la licorne invitent certains de leurs voisins les plus stupides à une grande fête mystérieuse d’où personne ne revient jamais. Cette année un Gosse tient absolument à s’y faufiler. Il fait connaissance avec un homme horloge et une fille miroir. A qui faire confiance ? Qui aura le dernier mot ? Comment trouver sa bonne étoile ?

Spectacle théâtral pour petits et grands à partir de 5 ans.

Résumé
Un conte sauvé de l’oubli

Il était une fois ma rencontre avec Dubillard…

Sur la route de Prune Lichtlé
La presse

C’est l’histoire d’un petit garçon, le Gosse, qui se faufile dans une fête, organisée par des Monstres, à laquelle il n’est pas convié. Seuls les adultes ont été invités au château.

Ce petit héros clandestin affronte les mystérieuses créatures avec comme seules armes son courage et son insouciance face au danger. Il va les couvrir de ridicule en tentant de les éduquer. En voilà un qui sait semer la zizanie ! Face à cette spontanéité et cette naïveté enfantines, les Monstres ne savent plus où donner de la tête… Qui aura le dernier mot ?

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La pièce Il ne faut pas boire son prochain, initialement intitulée Les Monstres fut créée et représentée par Roland Dubillard pour la première et unique fois en 1946, sur le territoire autrichien occupé par les troupes françaises. Cette fantaisie monstrueuse, inspirée à l’auteur par André Voisin, n’eut pas l’effet escompté à l’époque : elle fut jugée trop effrayante pour les enfants alors qu’elle leur était particulièrement destinée !

Dès lors, elle fut censurée et même déchirée. Ce n’est qu’en 1997, avec l’aide de Diane Henneton, que l’auteur eut la possibilité de ″recoller les morceaux″ de la pièce et de la publier.

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Il y a sept ans, en flânant dans une immense librairie dont je tairais le nom, je découvre Il ne faut pas boire son prochain, une pièce méconnue à ma grande surprise, compte tenu de ma passion pour l’auteur. En la lisant, j’ai soudain entendu les acteurs de la troupe du Café de la Gare s’échanger les répliques. Et plus je la relisais, plus elle me plaisait.

Je suis ″passée par quatre chemins″ pour rencontrer Roland Dubillard, il m’a fait confiance et m’a donné son accord, ainsi que Sotha (directrice du Café de la Gare). Dès lors, j’ai pu me lancer dans la réalisation de cette pièce fantastique dans tous les sens du terme.

Quand on joue dans une si belle pièce, c’est irrésistible, on a envie de retenter l’aventure ! En 2005, c’est le Théâtre Michel Galabru qui accueille ce spectacle dans une nouvelle version millésimée.

Il ne faut pas boire son prochain est une pièce de jeunesse chargée de la fureur de vivre et de l’inquiétude d’exister, une humeur propre à cet âge-là mais qui ne cesse de hanter Dubillard.

Il est indispensable, à mon sens, de monter à nouveau cette pièce. Jouons du Dubillard ! Pour le plaisir de poser des questions et le courage de mettre le temps en suspension…

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Je n’aime pas parler de moi. La solitude me fait horreur et je suis très timide. C’est sûrement pour ça que je m’entoure de ceux qui savent parler, de ceux qui racontent, sans parler. J’ai une attirance pour les écrivains, les acteurs, les peintres. De préférence possédés ou obsédés.

Petite, j’ai fait l’école du cirque, en rêvant qu’un jour je construirais un chapiteau en forme de globe terrestre, ainsi je n’aurais plus qu’à le faire rouler sur la surface de la planète pour y montrer des numéros insolites. Mon professeur d’acrobatie m’appelait ″pattes en l’air″, mais ma spécialité c’était le fil : tendu et fragile comme une vie.

Le théâtre, c’est comme la continuité du cirque : le jeu, le suspense, l’imprévisible, l’extravagance, et en plus l’écriture, un nouvel invisible. J’ai renforcé mon goût pour la littérature, pour la poésie. C’est en préparant la mise en scène de La femme et le Pantin de Pierre Louÿs que j’ai rencontré Jérémie Manesse et le Café de la Gare. Pendant 5 ans, on s’entraînait presque tous les soirs, on se regardait faire, on répétait avec les gens sur place. J’ai appris la spontanéité, et travaillé encore la souplesse comme au cirque.

L’aventure du festival d’Avignon dans une création de Nadia Vadori, Nomades sans Ciel, m’emmenait encore à la danse. De ce pas léger, j’ai pu tourner un film en Argentine qui demandait de l’audace et qui m’a apporté une certaine maturité.

Mon fonctionnement, mon feu c’est les autres. Les autres, pour l’inspiration, le manque, le plaisir, la solitude, dans lesquels ils me plongent. Le monde tout entier pour les imaginations procurées.

Prune Lichtlé

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"Dans ce bal des vampires juniors bourré de clin d’œil, tout ce qui devrait être horrifique est en réalité bon enfant, rigolo. On est beaucoup plus occupé à rire qu’à claquer des dents. D’autant que les méchants finissent éduqués, lettrés, et disparaissent. Ecrite en 1946, censurée à l’époque (trop cruelle), retouchée par l’auteur en 1997, cette pièce est tout à fait en phase avec les jeunes amateurs de monstres." Henriette Bichonnier, Télérama (TTT) N° 2875

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53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 7 mai 2006

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