Après le roman et la série télévisée, Gérard Mordillat adapte son œuvre cette fois-ci à la scène.
Lui, c’est Rudi. Il n’a pas trente ans. Elle, c’est Dallas. Bien malin qui pourrait dire pourquoi tout le monde l’appelle comme ça. Le jour où l’usine ferme, unique source d’emplois de cette région de l’Est, c’est leur vie qui vole en éclats alors que tout s’embrase autour d’eux. Le jeune couple est alors emporté dans le torrent de l’histoire contemporaine. Entre passion et insurrection, la lutte pour la survie dresse les uns contre les autres, ravage les familles, brise les règles intimes, sociales, politiques. Rudi et Dallas affrontent les voyous en costume-cravate, les cyniques et autres casseurs d’hu-manité. Mais ici, au cœur de la fracture, on danse, on chante et on revit. Dans ce monde où la raison financière l’emporte sur le souci des hommes, qui doit mourir ? Qui peut vivre ?
François Morel écrit les paroles des chansons, musiques signées Hugues Tabar-Nouval, dans une fresque épique, politico-joyeuse portée par Gérard Mordillat, auteur du roman en 2005, Les Vivants et les Morts, réalisateur de la série du même nom diffusée sur Arte et France 2 en 2010. Huit comédiens/chanteurs dont deux musiciens en live et une chorale incarnent les révoltes des indignés dans un conf lit social explosif et musical, à la fois jazz et pop, traversé par des élans de vitalité et une fabuleuse histoire d’amour.
Ça commence comme une bluette un peu légère mais, petit à petit, la dimension sociale du spectacle prend le dessus cette belle pièce musicale se termine par un hymne à la solidarité et à la dignité des ouvriers.
Pour 1 Notes
Ça commence comme une bluette un peu légère mais, petit à petit, la dimension sociale du spectacle prend le dessus cette belle pièce musicale se termine par un hymne à la solidarité et à la dignité des ouvriers.
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