A un jeune poète qui lui demande s'il doit consacrer sa vie à la poésie, Rainer-Maria Rilke, âgé de vingt-huit ans, adresse un véritable "guide spirituel". De 1903 à 1908, il revient inlassablement sur les questions essentielles qui se posent au poète, au créateur. Ces dix lettres sont à la fois un moyen d'accès privilégié à l'univers de Rilke et un manuel de la vie créatrice de portée universelle.
Humble et magistral à la fois, Rainer-Maria Rilke aborde toutes les grandes questions de l'existence : l'amour, la mort, Dieu, la solitude, l'art, la sexualité.
Niels Arestrup ne nous propose pas une lecture des Lettres à un jeune poète. Le comédien les connaît par coeur. Cet apprentissage de l'exigence de l'art, il l'a fait lui même et continue aujourd'hui, avec ce spectacle, d'en faire l'expérience.
Adaptation de Bernard Grasset et Rainer Biemel.
"Niels Arestrup est littéralement traversé par les préoccupations de Rilke, les plus hautes qu'un artiste, qu'un homme, puisse affronter. L'acteur capte l'attention d'un auditoire subjugué..." Armelle Héliot, Le Figaro, 13 septembre 2005
"Arestrup a l'occasion de nous montrer ce qu'il en est de son singulier talent. Ce n'est pas une lecture qu'il nous propose... Nous assistons à une sorte d'appropriation du texte, à la fois magistrale et bouleversante, par un comédien qui, non content de nous en faire partager toute la profondeur, nous fait ressentir ce que peuvent être les sentiments de celui qui tient la plume. Arestrup n'essaye pas de jouer Rilke (...) il est Rilke." Stéphane Bugat, webthéa, 12 septembre 2005
"C'est un grand acteur, et seul sur scène il irradie le richesse de la solitude à laquelle Rilke tient tant. Il nous donne toute la force et toute la pureté du texte de ces lettres (...) il va, il vient, doucement, les merveilles lui sortent des lèvres comme un son enchanté..." Michel Cournot, Le Monde, 16 septembre 2005
" A travers Niels Arestrup (...) ces lettres trouvent un écho aux résonances profondes. Dans un très bel espace, à la fois intemporel et daté, sous les lumières estompées une osmose s'opère, un charme pur s'installe. Sa présence exceptionnelle, la force de sa voix donnent une intensité rare à cette leçon de vie et d'exigence. Que l'on redécouvre ces Lettres à un jeune poète, on les reçoit comme si elles avaient été écrites à chacun d'entre nous." Annie Chénieux, Le Journal du dimanche, 18 septembre 2005
"Un ravissement que nous découvrons à travers la magnifique interprétation de Niesl Arestrup. Emouvant, intense, le comédien s'offre, se donne au public (...) Il est tellement nourri, imprégné des paroles de Rilke, qu'il donne l'impression de les "transpirer" sur scène." Lise de Rocquigny, Pariscope, 21 septembre 2005
"Le jeu de Niels Aretrup irradie et marque d'une voix grave et recueillie la profondeur de ces lettres - une voix, un jeu qui en cernent toutes les nuances de ton et d'émotion, les finesses mêmes, par une présence physique époustouflante de justesse et de sobriété. Il incarne pourtant un Poète d'à peine une trentaine d'année, mais tant mature que le nombre des ans n'a plus de sens : sur scène il peut se lever devenu Rilke, s'encadrer de lumière, s'auréoler de ferveur et tendresse - être littéralement possédé de l'esprit du poète et enlever le public ravi en des zones nébuleuses et supérieures. A voir immanquablement..." Samuel Vigier, Le litteraire.com, 20 septembre 2005
"Quand il le veut, Niels Arestrup porte le jeu de l’acteur à son plus haut point d’incandescence et de dénuement. C’est ici le cas. Seul en scène, avec les Lettres à un jeune poète de Rilke, il a quelque chose du « Penseur » de Rodin que Rilke admirait tant. (...) Le poète ne parle pas de recettes d’écriture, mais de la façon de « vivre dans l’art ». Il dit la patience et la solitude nécessaires pour accueillir la sensation, et la lutte de chaque instant avec la matière. C’est ce que joue Arestrup, pugnace et doux. La ferveur des applaudissements est à l’aune de cette heure trente qui passe avec la musicalité profonde d’un lied de Schubert." Odile Quirot, Le nouvel observateur, 22 septembre 2005
"Parler ainsi de l'écriture et de la vie, c'est arracher quelque chose d'intime, c'est être passé par des combats intérieurs et publics, c'est se mettre à nu en haïssant l'impudeur. En s'appropriant le débat secret de l'écrivain avec lui-même, Arestrup nous livre une pensée, une langue, et, en même temps, l'humanité de celui qui les a fait naître. Avec l'austérité que cela entraîne, ce n'est plus une approche, mais une identification, une très belle osmose." Gilles Costaz, Les échos, 19 septembre 2005
Je n'ai pas encore été voir le spectacle mais j'ai lu le livre au moins 10 fois,... il m' été conseillé par un ami comédien lorsque j'ai eu mon choc amoureux et je dois avouer que cette lecture m'a beaucoup aidé. Je ne connaissais pas le poète Allemand avant ce livre mais depuis j’ai déjà lu « poème à la nuit » Je conseille à tout le monde de lire le livre et d'aller voir la pièce, (dans n'importe quel ordre) C’est simple, c'est beau, c'est efficace et vous en ressortirez grandi, croyez moi! julien
Je n'ai pas encore été voir le spectacle mais j'ai lu le livre au moins 10 fois,... il m' été conseillé par un ami comédien lorsque j'ai eu mon choc amoureux et je dois avouer que cette lecture m'a beaucoup aidé. Je ne connaissais pas le poète Allemand avant ce livre mais depuis j’ai déjà lu « poème à la nuit » Je conseille à tout le monde de lire le livre et d'aller voir la pièce, (dans n'importe quel ordre) C’est simple, c'est beau, c'est efficace et vous en ressortirez grandi, croyez moi! julien
5, rue La Bruyère 75009 Paris