Après Sorrow Swag, Ligia Lewis s’attaque à la couleur rouge, seconde partie de sa trilogie Blue, Red, White. Minor Matter est une chorégraphie d’amour et de colère, un espace poétique à forte charge sociale qui évoque le racisme, l’exclusion, l’érotisme et la mort.
L’image, le son, la scénographie, les lumières se fondent pour former un tout avec les danseurs. Pour au final arriver au dénuement le plus total, sur la scène comme pour les danseurs, éreintés. Les yeux cernés de noir, les tenues tâchées de sang : la mort rôde… C’est dans ce monde noir que la chorégraphie de Ligia Lewis prend vie.
Avec des références à Maurice Béjart, comme à Kanye West, Minor Matter combine des représentations historiques et iconiques des formes populaires de danse. La musique parcourt les époques et les genres, jusqu’à choisir un morceau baroque comme bande son d’un combat de lutte.
« Alors que le monde s’effondre, on est tout ce qu'il nous reste »
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