« J'étais une machine à meurtre, mais à un meurtre seulement » ou il était une fois Lorenzo de Médicis alias Lorenzaccio.
Mettre fin à la tyrannie d'Alexandre de Médicis, s'abandonner à la débauche jusqu'à s'y perdre et devenir l'homme d'un seul meurtre : voici l'histoire vraie de Lorenzo de Médicis qui inspira à Alfred de Musset ce grand drame romantique.
Revivez le parcours de Lorenzaccio, meurtrier pour la liberté et la République.
Adapter la fresque "Lorenzaccio" d'Alfred de Musset pour la rendre accessible à tous relevait de la gageure. Et pourtant, la Compagnie des 400 Coups a réussit brillamment, en nous en présentant une version moderne, centrée sur le personnage principal et la complexité de sa quête. Modernisée certes mais en reprenant le texte de Musset, en en conservant l'esprit et la lettre, magnifiquement servi par des comédiens incroyables, totalement investis dans leur rôle, y mettant tout leur cœur et toute leur force. Intense, captivant, sans aucun doute le meilleur moyen de découvrir Musset. Du théâtre intelligent, innovant, qui mérite vraiment qu'on s'y arrête.
L’emphase ne fait pas le lyrisme dans ce drame romantique rendu insipide par cette adaptation qui s’étire en longueur et qui n’est pas facilement compréhensible. Cela ressemble à une suite de sketches pas intéressants. L’interprétation est très inégale, des comédiens timides pour certains, des « m’as-tu-vu » pour d’autres (avec du cabotinage dans le rôle d’Alexandre de Médicis), seuls les rôles féminins sont joués normalement. Cela ressemble à du mauvais théâtre amateur malheureusement.
Comme nous certainement, les amoureux de Musset seront déçus et frustrés. Nous y sommes allés pour découvrir une version modernisée mais c’est très décevant. La troupe est composée apparemment d'amateurs et de professionnels. Ils ne s'en sortent pas, c'est sous-joué ou sur-joué, à l'image des comédiens qui jouent Lorenzo et d’Alexandre de Médicis qui pour l'un n'en fait pas assez et pour l'autre en fait beaucoup trop. La mise en scène est peut-être ambitieuse mais vu son résultat plutôt simplet, ça fait bizarre. Cette adaptation n'a ni queue ni tête. Elle ne donne rien d'autre à voir que des monologues et des dialogues plutôt creux et dans l'ensemble mal joués. On assiste à une succession de morceaux de l’histoire centrés autour du meurtre d’Alexandre de Médicis, qui sont difficiles à suivre et pas du tout convaincants. Nous nous sommes ennuyés. En plus le spectacle est très long. Il vaut mieux passer son chemin.
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Adapter la fresque "Lorenzaccio" d'Alfred de Musset pour la rendre accessible à tous relevait de la gageure. Et pourtant, la Compagnie des 400 Coups a réussit brillamment, en nous en présentant une version moderne, centrée sur le personnage principal et la complexité de sa quête. Modernisée certes mais en reprenant le texte de Musset, en en conservant l'esprit et la lettre, magnifiquement servi par des comédiens incroyables, totalement investis dans leur rôle, y mettant tout leur cœur et toute leur force. Intense, captivant, sans aucun doute le meilleur moyen de découvrir Musset. Du théâtre intelligent, innovant, qui mérite vraiment qu'on s'y arrête.
L’emphase ne fait pas le lyrisme dans ce drame romantique rendu insipide par cette adaptation qui s’étire en longueur et qui n’est pas facilement compréhensible. Cela ressemble à une suite de sketches pas intéressants. L’interprétation est très inégale, des comédiens timides pour certains, des « m’as-tu-vu » pour d’autres (avec du cabotinage dans le rôle d’Alexandre de Médicis), seuls les rôles féminins sont joués normalement. Cela ressemble à du mauvais théâtre amateur malheureusement.
Comme nous certainement, les amoureux de Musset seront déçus et frustrés. Nous y sommes allés pour découvrir une version modernisée mais c’est très décevant. La troupe est composée apparemment d'amateurs et de professionnels. Ils ne s'en sortent pas, c'est sous-joué ou sur-joué, à l'image des comédiens qui jouent Lorenzo et d’Alexandre de Médicis qui pour l'un n'en fait pas assez et pour l'autre en fait beaucoup trop. La mise en scène est peut-être ambitieuse mais vu son résultat plutôt simplet, ça fait bizarre. Cette adaptation n'a ni queue ni tête. Elle ne donne rien d'autre à voir que des monologues et des dialogues plutôt creux et dans l'ensemble mal joués. On assiste à une succession de morceaux de l’histoire centrés autour du meurtre d’Alexandre de Médicis, qui sont difficiles à suivre et pas du tout convaincants. Nous nous sommes ennuyés. En plus le spectacle est très long. Il vaut mieux passer son chemin.
15, rue du Maine 75014 Paris