1ère partie : Delphine Volange.
Tom Waits, Arno ou Arthur H pour le timbre de la voix, Brel pour l’émotion, le frisson et la force de l’interprétation, Bashung pour la flamboyance du désespoir, les écorchures et l’art de la dérision, autant d’éloges usées au fil des années par les plumes expertes des critiques pour souligner le talent et la singularité de Louis Ville.
C’est en 2000 que cet artiste a entamé une carrière solo, après des aventures au sein de plusieurs groupes.
Homme de scène, Louis Ville a jalonné les routes hexagonales et européennes de plusieurs centaines de concerts. Au fil des années, son charisme exceptionnel a fait chavirer d’émotion un public toujours plus dense qu’il transporte avec humour aux confins de son univers sensible.
Son écriture est d’une noirceur incandescente, d’une poésie charnelle. Et sa voix, rauque ’n roll et sensuelle, porte à ses textes une intensité poignante.
Sa musique a toutes les couleurs du monde : des confins de l’Orient aux Balkans, de la chanson populaire française au blues cajun, il peint des paysages d’une beauté mélancolique dans lesquels il promène un monde fantasmagorique, peuplé de tout, de rien, et surtout d’amour.
Guitariste virtuose et charmeur, il se produit en solo ou est accompagné sur scène de musiciens talentueux.
Remarqué et apprécié par Jean-Louis Foulquier, il a été son invité dans Pollen, TTC et aux Francofolies de La Rochelle.
Nombreux passages radios, émissions live, nombreuses télés (nationales et régionales, notamment avec Lio).
Nombreux festivals prestigieux, Voix de fête à Genève, Francofolies de la Rochelle, alors chante à Montauban, paroles et musiques à Saint Etienne, Chorus des Hauts de Seine…
Ses deux premiers albums (Hôtel pourri et Une goutte) ont été accueillis par la critique en un concert de louanges d’une chaleur d’autant plus exceptionnelle pour un artiste autoproduit. Le grand prix d’interprétation du Centre de la Chanson, qui lui a été décerné en 2005, a confirmé la reconnaissance du talent de Louis Ville.
À choisir, album sorti chez Besides en avril 2007 est un opus à l'image de son auteur, raffiné et tourmenté à la fois. Les textes, porteurs d'un flamboyant désespoir, se teintent parfois d'un érotisme très cru pour atteindre une sublime et sombre incandescence. Il a été programmé dans de nombreuses radios dont France Inter en playlist.
…cinémas…, son nouvel opus, est dans les bacs depuis le 28 mars 2011 (L’Autre Distribution), ou comment voyager dans le cinéma au travers les chansons de cet opus. Magnifiques ballades émouvantes qui vous transportent dans les road movies américains, chansons d'amour du cinéma français des années 50 et du cinéma noir américain des années 60, cinéma fellinien, hippie, oriental... La plume est toujours aussi originale, touchante et sincère, la voix est encore plus envoûtante qu'avant. Il y a tant de flamboyant, tant d'amoureux, tant de joyeux, de dérision dans ce « cinéma » là qu'il ne vous lâchera plus, les images défileront encore longtemps devant vos yeux.
Depuis sa sortie, …cinémas… est encensé par la critique. Trois clips vidéos ont vu le jour, Ne te retourne pas, Sans rien dire et Marcello. Un recueil de textes, De beaux riens, est paru le même jour que l’album aux éditions Strapontins.
« L'occasion de retrouver la voix chaude, les textes poétiques et les musiques aux couleurs du monde de cet artiste qui n'hésite pas à livrer, à chaque émission, le meilleur de lui-même... » Le Monde
« Ses mots baignent d’érotisme et d’un désir qui sait dire son nom… On aime l’ensemble pour sa rudesse passionnée… » Télérama
« Louis Ville confirme son talent de poète rock qui chante avec ses tripes » France Inter – TTC
5, rue Biot 75017 Paris