1908. Une rencontre aussi improbable que pittoresque entre Alexandrine, veuve d’Émile Zola, et un étonnant apothicaire réputé pour ses potions magiques.
Ce tête-à-tête amène Madame Zola, personnage haut en couleurs, à évoquer son homme, leur vie commune qui a façonné son œuvre, les mœurs incroyablement libres d’un homme public craignant pourtant le scandale, l’Affaire Dreyfus, la condamnation, l’exil, la réhabilitation… Alexandrine Zola, femme passionnée, anticonformiste et injustement méconnue sort de l’ombre écrasante de son mari, Émile…
« Truculente Madame ZOLA » Le Parisien
« Précieux moments de jeu et de théâtre » Télérama TT
« Merveilleuse comédienne » L'Obs
« Pièce brillante » France net Info
« Après avoir lu, par hasard, la belle biographie d’Evelyne Bloch-Dano sur Alexandrine Zola, j’ai parlé à Catherine Arditi de cette femme injustement méconnue qui, selon moi, méritait de ne pas rester dans l’ombre de son mari et de passer à la lumière. Son caractère généreux et excessif pouvait lui correspondre. Devant son intérêt, je me suis mise au travail…
Issue des bas-fonds « du ventre de Paris », orpheline dès l’âge de 7 ans, livrée à elle-même, devenue blanchisseuse à 14 ans, sachant tout juste lire et écrire, Alexandrine va se hisser par amour à la hauteur d’un des écrivains les plus célèbres de son temps au point de lui être indispensable au quotidien, comme en politique, voire même sur le plan littéraire. Compagne de misère ambitieuse pour deux, puis épouse « embourgeoisée » donc trompée, oh pas beaucoup, juste une fois, mais avec deux enfants illégitimes à la clé qu’elle finira par accepter et aimer puisqu’adoptés.
Elle remplacera vaillamment Zola (en exil) au combat dans « l’Affaire Dreyfus ». Devenue une veuve admirable, elle participera largement à la survie de l’œuvre d’Émile Zola. Corollaire à une vie riche en évènements : passionnée, excessive, jalouse, conventionnelle parfois, anticonformiste toujours, fragile, son tempérament même participe à être personnage de théâtre.
Me fallait la mettre en situation. En 1908, le transfert des cendres de Zola au Panthéon, cérémonie où elle enterrait son mari pour la seconde fois, pouvait être un événement émotionnel suffisamment fort pour que « les souvenirs se bousculent dans la tête ». A cette époque naissait la psychanalyse, l’idée de scènes prenant des allures de séances avec un apprenti sorcier de cette nouvelle forme de thérapie m’a amusée. C’est l’apothicaire Fleury. Un pas de deux qui va se poursuivre sur 4 scènes, ou plutôt 4 « séances », durant lesquelles Alexandrine va dévoiler à son très, très, novice psy les grands et petits secrets de sa vie avec son mari, Émile Zola, et forcément Fleury les siens. » Annick Le Goff - autrice
« Madame Zola, pièce forte, d’une écriture limpide et bien ciselée m’a touchée immédiatement. Alexandrine Zola et Catherine Arditi : une rencontre étonnante, détonante qui m’a aussitôt séduite et convaincue.
Madame Zola est une femme qui à côté de son mari a toujours lutté, malgré les tumultes de leur vie privée, dans les grands combats politiques de Zola. J'ai travaillé sur la complexité de Madame Zola, à la fois indépendante, drôle, maîtresse de sa vie mais perdue comme une petite fille qui se bat avec sa solitude. Grâce à la présence de son pharmacien Fleury, elle s’autorise à nous dévoiler sa vie. Alexandrine Zola est faite de ruptures, passant d’une drôlerie extrême, avec un tempérament autoritaire, fort et violent mais qui peut tomber d’un seul coup dans un désarroi et une profonde tristesse.
Fleury est là comme un révélateur, un accoucheur des tourments de Madame Zola, saugrenu, iconoclaste, apprenti sorcier... Une relation étonnante prend vie, car Madame Zola permet à Fleury aussi de comprendre, de mettre en lumière les tourments de sa vie de couple. Ils sont comme dépendants l’un de l’autre. Fleury, qui arrive au début de la pièce, froid, professionnel, imbu de lui même et de ses découvertes médicinales, fendillera peu à peu sa carapace pour laisser transparaitre un personnage plus humain, touché et même fragilisé par cette relation, ce dialogue intense avec Madame Zola. Ils seront comme indispensables l’un pour l’autre. Madame Zola et Fleury traverseront ensemble un moment unique, si particulier qu’ils ne seront peut être, surement, plus jamais les mêmes. » Anouche Setbon, metteuse en scène
Excellente pièce à la fois émouvante et drôle. J'ai passé un très bon moment et j'aurais volontiers revu la pièce une seconde fois. Merci aux acteurs et bravo pour la mise en scène.
Du bon théatre ...intelligent...où on apprend énormément de choses sur " Emile ZOLA intime" .....grâce à sa " femme" jouée par Catherine ARDITI, toujours fraîche , à l'aise , drôle, dans son rôle ..... ...on ressort de la pièce avec l irrépressible envie de relire " j"accuse " et tout Zola et d'aller le saluer au Panthéon ...Courez y .....
Intéressant, drôle, bien joué
Excellents acteurs. Découverte d'une personnalité et rappel historique. Bonne adaptation. La mise en scène aurait peut-être méritée d'être plus originale.
Pour 10 Notes
Excellente pièce à la fois émouvante et drôle. J'ai passé un très bon moment et j'aurais volontiers revu la pièce une seconde fois. Merci aux acteurs et bravo pour la mise en scène.
Du bon théatre ...intelligent...où on apprend énormément de choses sur " Emile ZOLA intime" .....grâce à sa " femme" jouée par Catherine ARDITI, toujours fraîche , à l'aise , drôle, dans son rôle ..... ...on ressort de la pièce avec l irrépressible envie de relire " j"accuse " et tout Zola et d'aller le saluer au Panthéon ...Courez y .....
Intéressant, drôle, bien joué
Excellents acteurs. Découverte d'une personnalité et rappel historique. Bonne adaptation. La mise en scène aurait peut-être méritée d'être plus originale.
Enfin un hommage à Madame ZOLA qui le mérite bien. C'est une femme remarquable qui a bien aidé Emile ZOLA à devenir un écrivain reconnu. Bravo ! Excellent moment dimanche après-midi.
Beau texte, subtil et dense, qui rend hommage à cette femme ainsi qu' à Zola son époux. Les deux acteurs sont formidables, surtout Catherine Arditi, avec sa gouaille et ses emportements sincères, un beau spectacle intelligent
quel jeu subtil des comédiens particulièrement Catherine Arditi! très beau texte avec émotion et humour { l'alusion à la psychanalyse, l'écoute derrière Madame Zola , elle dit ça ne prendra jamais!) émotion sur sa jeunesse et le contexte historique avec l'évocation de laffaire Dreyfus salle pleine petit théâtre très agréable pour une excellente soirée NB Catherine Arditi magnifique dans la pièce de Fabio Mara "ensemble" Fabio Mara y joue le rôle du fils handicapé est aussi exceptionnel
Beau spectacle avec une excellente interprétation mais un texte un peu trop pauvre en contenu pour en faire une excellente pièce.
Alexandrine Zola est un personnage de roman et de théâtre à l'image de certains personnages féminins des romans d'Emile Zola, son compagnon de misère puis son époux : passionnée, généreuse et forcément excessive. C'est aussi son alter ego puisque pendant l'exil d'Emile Zola, elle a pris le relais du combat dans "l'Affaire Dreyfus" et ensuite, devenue veuve, a contribué à pérenniser l'oeuvre de son mari. Ce personnage truculent est interprété par Catherine Arditi dont le rôle lui sied comme un gant au côté de Pierre Forest, incarnant un débonnaire "apothicaire"/psychanalyste avant l'heure, à qui Madame Zola se confie progressivement...Il y a aussi beaucoup d'humour dans cet échange et lorsqu'elle soliloque prétextant s'adresser à Émile là où il est. Ce qui est formidable dans cette pièce, outre, le texte subtile et drôle d'Annick Le Goff, la mise en scène enlevée d'Anouche Setbon et le jeu à l'avenant des deux comédiens, c'est de découvrir cette femme, pourtant "une vraie nature", restée dans l'ombre jusqu'à présent et, de réaliser soudain, que certaines de ses facettes ont pu inspirer les traits de caractères et la vie des personnages les plus positifs des romans d'Emile Zola.. Ce qui semble conforme à la démarche du chef de fil du naturalisme. .Pièce à ne pas manquer.
Excellente soirée
31, rue de la Gaîté 75014 Paris