Chorégraphie de Nathalie Pubellier, Compagnie L'Estampe
Interprète : Sybille Planques
Musique originale : Izidor Leitinger
Un solo pour chercher l'empreinte intérieure, le chemin intime des sensations, au cœur même du corps traversé du mouvement. Une sorte de déroulement intime et infini de la danse.
Chorégraphie et mise en scène de Christine Merli, Compagnie Camille
M
Interprètes : Muriel Bourdeau, Emese Jantner, Christine Merli, Benoît Maréchal
Dans une poursuite effrénée, après 2 fois Lila les femmes reviennent en scène,
cette fois au nombre de 3...
Plus vraies que nature, elles évoluent tant bien que mal sans mâle, petit mal
du siècle. Le « mâle », c'est d'être face à celui indifférent.
Echappant à l'enclave ancestrale : frigide et convulsive d'une vie de
frustrations. La pièce nous entraîne dans une déambulation de corps fragiles
mais bien vivants.
Femmes qui retirent les apparences : cette peau si fortement greffée, pour
laisser apparaître leur vie. Elles - Petites Damoiselles.
Irrémédiablement elles frôlent l'intouchable, elles virevoltent et se posent. Elles
s'exposent…
Cette nouvelle création s'inscrit dans la continuité de 2 fois Lila -
recherche de l'identité féminine.
Comment revendiquer cette identité, face à une société où jusque là, la
femme s'est oubliée pour mieux assouvir le désir de l'autre, et non le sien...
perdition de sa propre vie.
N'échappant à cette triste réalité que par substituts de remplacement, véritables
tuteurs de notre société actuelle : Amour, Alcool, Prozac et autres curiosités...
Serait-ce l'issue fatale ? Ou un espoir vers une certaine forme de liberté...
non corsetées mais bien accompagnées.
Christine Merli
Chorégraphie et interprétation : Marie-Laure Agrapart, Compagnie
Marie-Laure Agrapart et compagnie
Arrangement musical : Aphex Twin et Lucienne Delyle
Solange et Pauline. Derrière l’une et de l’autre côté, je les ai regardées et écoutées.
Leur 65 ans de différence d’âge. J’ai suivi avec délice leur dialogue. Imprégnée de leurs émotions et de mes sensations, j’ai voulu parcourir sous la forme d’un solo, tout en restant observatrice, l’incertitude, l’indifférence parfois de l’une, et la maturité, l’aspiration divine de l’autre. Ce solo m’est cher, Solange et Pauline faisant partie de ma vie : le danser, c’est être avec ma mère et ma nièce.
Chacune des musiques apporte un univers particulier, reflet de leurs états. J’utilise cette diversité pour explorer dans la gestuelle des nuances de tempi.
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris