La nuit de la Saint-Jean – la plus courte et la plus claire de l’année. Julie, la fille de Monsieur le Comte, quitte sa prison dorée pour aller danser au bal du village, sous les yeux brûlant d’inquiétude et de désir de Jean, l’ambitieux domestique. De retour dans la cuisine du château, où plane l’ombre autoritaire de Kristin la cuisinière, ils seront deux solitudes, se tournant autour sans jamais se trouver.
La nuit de la Saint-Jean – la plus courte et la plus claire de l’année. Julie, la fille de Monsieur le Comte, quitte sa prison dorée pour aller danser au bal du village, sous les yeux brûlant d’inquiétude et de désir de Jean, l’ambitieux domestique. De retour dans la cuisine du château, où plane l’ombre autoritaire de Kristin la cuisinière, ils seront deux solitudes, se tournant autour sans jamais se trouver.
Tant sur la place de la femme que sur le pouvoir du statut et de l’héritage, Mademoiselle Julie est une pièce qui brûle. Tout ne parle ici que de repousser des barrières : sociales, psychologiques, affectives… Julie a 25 ans, Jean en a 30, Kristin 35, et leurs rêves, leurs désirs, leur orgueil, leurs failles, ce sont les nôtres. Celles de jeunes adultes qui rêvent d’abattre des murs, au prix de leur innocence.
« Sautez les feux de la Saint-Jean,
et dites-moi s'il est possible qu'elle meure,
la clarté qui danse et qui pleure
au fond de mes étés d'enfant... »
1, avenue Junot 75018 Paris