Ange ou démon, la belle Clarisse ? Ange assez peu vêtu, c’est vrai, mais en toute innocence. Qui pourrait s’en plaindre ? Le jeune valet de chambre ? Jamais de la vie ! Les visiteurs ? Peut-être… Son mari, le député, bien sûr, mais les maris sont si contrariants, un rien les fâche !
Par la Compagnie Le Théâtre Des 400 Coups.
Pourquoi ne nous lassons-nous pas de jouer Feydeau, ni le public de le voir ? Pour nous, c'est un bonheur de jouer un texte si pétillant, si bien construit, si efficace ! Mais notre bonheur n'est pas égoïste, et le public en aura sa part.
Ne pas faire rire avec une pièce de Feydeau, il faudrait le faire exprès !
Bien sur on pourrait torturer le pauvre homme jusqu'à lui faire dire des choses amères et profondes sur les femmes, le mariage la politique... mais ce n'est pas du tout notre intention. Nous voulons rire et que le public rie avec nous. Nous voulons exprimer le ridicule de chaque personnage et de chaque quiproquo, mener chaque situation au bord du précipice, frôler la catastrophe, friser le drame, jouer avec l'équivoque.
Clarisse est-elle sotte comme un panier ou la plus rusée des allumeuses ?
Monsieur Hochepaix, maire de Moussillon-les -Indrets, est-il un pontifiant crétin ou un pervers calculateur ? Victor, le valet de chambre, un paysan ahuri ou un petit malin à la main baladeuse ? Et ce bon gros mari, est-il dépassé par l'impudeur de sa moitié ou se sert-il des jolies fesses qu'elle exhibe à tous vents pour asseoir sa carrière ?
Que de questions fondamentales qui n'auront d'autre réponse qu'un éclat de rire !
15, rue du Maine 75014 Paris