Le point de départ de Man Rec est la nature complexe de l’individu son identité, le rapport à l’autre et à la société. Dans M&M, nous retrouvons deux artistes au féminin avec des singularités artistiques très éloignées et qui partagent un espace scénique pour se rapprocher, s’interroger et peut être se compléter dans les interstices laissés disponibles.
Les spectacles seront précédés de court-métrages de la collection CinéDanse.
Man Rec signifie « seulement moi » en wolof, langue la plus parlée au Sénégal, dont Amala Dianor est originaire. Cette nouvelle création, chorégraphiée et interprétée par Amala, propose un dialogue entre ses origines multiples, des danses urbaines à la danse contemporaine en passant par les danses africaines, qu’il conjugue au singulier.
Le point de départ de Man Rec est la nature complexe de l’individu son identité, le rapport à l’autre et à la société.
Dans une proposition franche utilisant les énergies de toutes ces danses qui l’ont accompagnées, Amala explore les « moi » multiples qui se dévoilent de manière brute, qui s’effacent les un après les autres et qui laissent la place à cet autre moi face à lui-même et debout devant toi.
Deux artistes au féminin avec des singularités artistiques très éloignées partagent un espace scénique pour se rapprocher, s’interroger et peut être se compléter dans les interstices laissés disponibles. L’une, Marion Alzieu, est danseuse contemporaine avec une solide technique académique et tonique. L’autre, Mwendwa Marchand, dialogue avec le dancehall, culture urbaine qui vient de Jamaïque, et ses propres codes basés sur la musique riddim et sur le principe de la répétition.
Malgré leurs différences apparentes, ces deux styles de danse trouvent une harmonie surprenante lorsqu’ils partagent un même espace scénique. La danse contemporaine apporte une structure rigoureuse, une précision qui contraste magnifiquement avec l’énergie brute et la spontanéité du dancehall. Les mouvements fluides et abstraits de la danse contemporaine se marient parfaitement avec les rythmes syncopés et les ondulations du dancehall, créant un dialogue visuel et musical captivant.
94, rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris