Une variation inédite entre classique et hip-hop, suivit d'une célébration du glamour, des paillettes, de l’extravagance et de la fête.
La pièce pour quatre mains de Schubert devient terrain de jeu pour les quatre pieds de deux interprètes rompu aux danses urbaines. Une variation inédite entre classique et hip-hop.
Marco Da Silva Ferreira (que nous avions accueilli en 2019 avec Brother) joue du métissage des codes. Fantaisie minor, titre emprunté au champ lexical musical et à la pièce pour quatre mains de Franz Schubert, Fantaisie en fa mineur, op 103, offre un terrain de jeu à deux interprètes rompus aux danses urbaines.
Leurs quatre pieds assument la contradiction face aux suggestions de la musique, dont les notes virevoltent : attitudes de mauvais garçons, le dos courbé, les cuisses écartées… Les corps ne s’en laissent pas conter et se lancent dans un pas de deux aussi fraternel que compétitif, tout en portés, en glissés, en piqués et en pointes détournées… Le poids des corps, le poids de la musique et le poids des codes classiques ou hip-hop s’envolent pour offrir des variations inédites, et inventer un nouvel espace de partage ouvert aux sensibilités.
Retrouvez Marco Da Silva Ferreira dans Via Injabulo par les Via Katlehong les vendredi 17 et samedi 18 février, voir p. XX
Avec 9 danseur.ses et un DJ, la princesse du waacking, « social dance » née dans les clubs gays de L.A., célèbre le glamour, les paillettes, l’extravagance et la fête.
Figure phare du waacking (danse née dans les clubs gays de Los Angeles dans les années 70), Josépha Madoki évolue dans un univers éclectique et électrique. Sa passion pour la danse l’amène aux quatre coins du monde, entre battles, workshops, collaboration avec le chorégraphe contemporain Sidi Larbi Cherkaoui, ou encore avec Beyoncé et Jay-Z pour le clip Apeshit.
La princesse du waacking amène aujourd’hui cette « social dance » sur les scènes de théâtre. Cette création au titre-acronyme D.I.S.C.O. (Don’t Initiate Social Contact with Others), réunit neuf danseur·ses qui s’élancent ensemble sur le dance floor avec un élan vital que la période « sans contact » n’a pas terni.
Avec une DJ en live, il·elles célèbrent la diversité des corps et des origines, le glamour, l’extravagance, la fête dans une ambiance de clubbing avec boule à facettes,
2/4, rue Alexandre Bachelet 93400 Saint-Ouen
Voiture : D111 depuis Porte de Saint-Ouen, direction Mairie de Saint-Ouen. Prendre à droite rue des Rosiers et à gauche, rue Alexandre Bachelet. Rue des Rosiers depuis Porte de Clignancourt, puis à droite, rue Alexandre Bachelet. D912 puis D410 depuis Porte de Clichy, puis à droite, rue Ernest Renan et prendre à gauche, rue Alexandre Bachelet.