Avec ses délicates ondulations de voix, Mariana Ramos nous emporte, telle une vague languissante, dans ses embruns de fraicheur sous la caresse des alizées.
Depuis que Cesaria Evora a permis au Cap-Vert d’exister sur la cartographie des musiques du monde, on ne compte plus les voix originaires de ce petit pays qui se sont révélées. Née à Dakar et installée depuis l’enfance en France, Mariana Ramos fait partie de cette vaste diaspora. Et comme beaucoup de ceux qui ont vécu « à l’extérieur », elle a nourri sa musique d’autres influences, le rock comme le jazz, fertilisant un univers qui prend racine dans la morna, musique chaloupée et nostalgique emblématique du Cap-Vert. C’est ainsi qu’elle se révèle au tournant des années 2000.
Vingt ans et six disques plus tard, la chanteuse a choisi de titrer Morna son nouveau recueil, fortement teinté par la « sodade », cet autre mot pour dépeindre la mélancolie. Mariana fait partie de cette génération d’interprètes et musicien(ne)s qui font vivre et voyager la Morna au-delà des îles Caboverdiennes. Toy Vieira qui a accompagné la grande Cesaria pendant de nombreuses années, en a assuré la direction musicale.
Avec ses délicates ondulations de voix, Mariana nous emporte, telle une vague languissante, dans ses embruns de fraicheur sous la caresse des alizées.
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