Une couleur unique du timbre, profond, impérieux et apaisant à la fois, voilà la première empreinte que laisse la voix de Marianne Crebassa. Cette voix, Fazıl Say l’a entendue et cela a été le coup de foudre. L’indomptable musicien s’est assis au piano pour elle et rien que pour elle, le temps d’un disque. D’un florilège impressionniste, ils ont fait des sculptures de glace, avec un modelé, des scintillements rarissimes !
Au contact des doigts de Fazıl Say, Ravel, Debussy, Fauré, Duparc se révèlent derrière les notes, dans toute leur composante palpable, effleurée, éthérée. Cette force d’engagement personnel au creux du son produit une musique presque plus tactile qu’acoustique, d’où le frisson immédiat qui parcourt notre nuque. Un écheveau de lignes subtiles qui résonnera longtemps sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, comme dans la mémoire de l’auditeur chanceux qui les aura entendus.
Ravel : Vocalise-étude en forme de Habanera
Shéhérazade, trois poèmes pour chant et orchestre (version pour voix et piano)
Debussy : La Cathédrale engloutie et Minstrels, extrait des Préludes, livre I
Fauré : Cygne sur l’eau et Danseuse, extraits de Mirages op. 113
Satie : Trois Gnossiennes
Debussy : Trois mélodies de Verlaine
Duparc : Chanson triste, Au pays où se fait la guerre
Say : Gezi Park 2, sonate pour piano op. 52
Gezi Park 3, ballade pour mezzo-soprano, piano et orchestre à cordes, 2014 (arrangement pour mezzo-soprano et piano de Fazil Say)
Deux Immenses talents. Programme varié. Deux artistes experts en communication. Elle : quelle voix ! Lui : quel toucher ! Soirée d'exception. (PS Shéhérazade : que c'est beau ! N'oublions pas Ravel)
Pour 1 Notes
Deux Immenses talents. Programme varié. Deux artistes experts en communication. Elle : quelle voix ! Lui : quel toucher ! Soirée d'exception. (PS Shéhérazade : que c'est beau ! N'oublions pas Ravel)
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