Dans deux heures, Marie aura la tête tranchée. Face à son bourreau, humiliée par ses domestiques, elle subit la réalité crue des préparatifs de son exécution. Marie lutte contre ses peurs et tente d’imposer son désir d’absolu et de paix intérieure. Elle revendique la véracité contestée de ses souvenirs la réalité intime de ce qu’elle fut, de ce qu’elle est, encore, pour quelques instants… Avant que l’Histoire nécessairement mensongère ne l’emporte à jamais.
Elle est une reine. Une héroïne. Et on ne peut qu 'être heureux d'apprendre qu'Isabelle Adjani revient au théâtre avec un personnage à sa mesure, une haute figure à la fois romanesque et tragique, une femme vraie et l'une des plus cultivées de son temps (1542-1587), une femme de l'Histoire, une reine au destin funeste, une amoureuse, un esprit combattant, une femme de foi, d'intelligence, de sacrifice.
Marie Stuart. Reine d'Ecosse et de France. Marie Stuart, un personnage qui a passionné les historiens, les biographes, les dramaturges depuis toujours. Mais, en décidant, cinq ans après La Dame aux camélias, de revenir sur les planches, dans ce même Théâtre Marigny que dirige son ami et metteur en scène de ses débuts, Robert Hossein, Isabelle Adjani, qui rêvait depuis longtemps de hautes personnalités à incarner, cherchait, lisait, choisit Marie Stuart et parvient à surprendre son monde en jouant la pièce d'un auteur peu connu en France, mais qui fut l'un des référents de la vie culturelle outre-Rhin, de l'après-guerre à sa mort, en 1991, Wolfgang Hildesheimer. C'est sa Marie Stuart que mettra en scène Didier Long à la rentrée prochaine, en septembre 2006.
« Il s’agit, dans cette pièce, qu'il avait écrite en 1970, des deux dernières heures de Marie Stuart. Les moments ultimes, quand tout revient et se recompose et que le seul horizon est la mort. Wolfgang Hildesheimer, auteur de romans de biographies (celle qu'il a consacrée à Wolfgang Amadeus Mozart a fait date), aimait à dire que "l’Histoire n'est rien sans l'imagination", ainsi que le rappelle Didier Long, metteur en scène qui sait se saisir des sujets où la réalité et la fiction se mêlent… » Le Figaro, 12 décembre 2005
As an Englsih speaking visitor to Paris In December, I would like to know whether the play is in Englsih or French?
Prodigieux, mais cher.
Oui, tout à fait d'accord. N'est pas Shakespeare qui veut. Marie Stuart apparaît comme une reine égoïste, tyrannique, aux limites de la folie, ce qui peut être intéressant mais avec une intrigue bien construite, une véritable tension entre les personnages. Ses 2 dernières heures auraient pu être n'importe lesquelles, on ne ressent pas l'émotion et les remises en question au seuil de la mort. Rien qu'un ennui qui s'intensifie. Certains de ses accolytes sont très bons (le colossal bourreau, le médecin) mais ça ne suffit pas à faire passer les 2 heures qui sont longues, longues, longues... Heureusement que le théâtre est beau et qu'on y est bien assis !
D'accord sur la grace et la magie de cette comédienne qui a, mon sens, est l'une des rares tragédiennes encore en activité en France. Maintenant, il est vraiment dommage qu'elle ait choisi cette pièce mal écrite (ou mal traduite), ampoulée et sans grand intérêt mais bon... on vient pour Mme. Adjani alors ... on s'incline ou plutôt on fait une standing ovation avec jeté de roses et un concours de BRAVO.
As an Englsih speaking visitor to Paris In December, I would like to know whether the play is in Englsih or French?
Prodigieux, mais cher.
Oui, tout à fait d'accord. N'est pas Shakespeare qui veut. Marie Stuart apparaît comme une reine égoïste, tyrannique, aux limites de la folie, ce qui peut être intéressant mais avec une intrigue bien construite, une véritable tension entre les personnages. Ses 2 dernières heures auraient pu être n'importe lesquelles, on ne ressent pas l'émotion et les remises en question au seuil de la mort. Rien qu'un ennui qui s'intensifie. Certains de ses accolytes sont très bons (le colossal bourreau, le médecin) mais ça ne suffit pas à faire passer les 2 heures qui sont longues, longues, longues... Heureusement que le théâtre est beau et qu'on y est bien assis !
D'accord sur la grace et la magie de cette comédienne qui a, mon sens, est l'une des rares tragédiennes encore en activité en France. Maintenant, il est vraiment dommage qu'elle ait choisi cette pièce mal écrite (ou mal traduite), ampoulée et sans grand intérêt mais bon... on vient pour Mme. Adjani alors ... on s'incline ou plutôt on fait une standing ovation avec jeté de roses et un concours de BRAVO.
depuis la dame aux camélias isabelle adjani a pris des rondeurs et c'est en marie stuart un peu bouffie, le cheveux gras et grisonnant , une tunique de misere jetée sur elle que la comédienne nous apparait, rien de celeste dans cette tenue rien de grand : la déchéance d'une femme qui fait pitié , une pitié agaçante: on voulait voire adjani belle, elle se montre sans concessions, presque laide ..laide comme la prison et les bourreaux qui l'entourent . Mais bientot la metamorphose à l'approche de cette mort qui arrive devient sublime , marie start devient adjani cette apparition magnifique ..cette voix qui vous serre la gorge ..Trois grands rôles en deux heures : la suppliciée , puis la madone au regard de crystal, pour finir la reine couronnée de lumiere. Avec cette actrice on pleure nos plus belles larmes
Isabelle Adjani, Mary Stuart, au Marigny. Tous les ingredients pour une pièce inoubliable. Et le résultat est encore meilleur que ce à quoi on peut s'attendre. Bien sûr, Isablle Adjani est lumineuse, touchante de sincerité mais plus important encore elle réussit à ne pas éclipser ses partenaires. Elle prouve ici encore qu'elle est une grande comédienne de théatre. Une grande leçon de théatre donnée par des comédiens tous excellents. Courez-y!
Avenue de Marigny 75008 Paris