Le poids de l'histoire se traduit sur le corps. Deux rangées de chaises noires, alignées face à face. Les femmes entrent d’abord. On se tait, on se jauge. Les hommes en souliers vernis apparaissent. Sur le tapis du bal, en baskets ou talons hauts, les interprètes originaires de Buenos Aires se déploient, se provoquent, se cherchent. Les danses nerveuses, vitales, explosent les questions du genre et des bienséances. Seuls, par couples ou par groupes, sur des musiques de carnaval, salsas sensuelles, hip-hop local, rock et musiques actuelles, les douze danseurs fêtent et traversent un demi-siècle d’histoire de leur pays. L’Argentine et ses guerres, ses crises, sa dictature militaire et ses renaissances, ses mythes, ses grâces et ses clichés. La danse collecte toutes les facettes d’un territoire et d’un temps, ses joies et ses horreurs, son instinct de survie.
En 1981, Jean-Claude Penchenat et sa troupe du Campagnol dressent en danses et en chansons un portrait de la société française depuis l’après-guerre : ils créent Le Bal. Ettore Scola adapte le spectacle mythique au cinéma deux ans plus tard. Directrice générale depuis 2014 du Centre national de la danse, Mathilde Monnier transpose Le Bal en Amérique latine, dans le Buenos Aires des années soixante-dix à nos jours. Elle confie la dramaturgie à l’écrivain argentin Alan Pauls. Par les éclats d’une danse multiple, les corps racontent et rapportent la passion d’un monde aux couleurs rouge et noire, irrigué au sang de la viande et à la sueur du tango.
« Sous les grondements de la murga, cette
Bravo les artistes !!!
approche originale et surprenante de l'argentine. A decouvrir
Les très bons artistes ne peuvent pas sauver un mauvais spectacle. On comprend bien que les poncifs sont réunis: le tango, le foot, l'Argentine victime de la dictature. Les danseurs font leur job. Cela ne suffit pas à rattraper l'absence d'un fil rouge, la mise en scène volontairement hachée, la laideur générale du spectacle.
Un très bon moment partagé avec notre fille de 11 ans qui pratique la danse. Les danseurs comédiens sont exceptionnels et nous font rencontrer tout un panoramma de danses. Tout particulièrement le hip hop et le tango à 11 nous a bluffé !
Pour 5 Notes
Bravo les artistes !!!
approche originale et surprenante de l'argentine. A decouvrir
Les très bons artistes ne peuvent pas sauver un mauvais spectacle. On comprend bien que les poncifs sont réunis: le tango, le foot, l'Argentine victime de la dictature. Les danseurs font leur job. Cela ne suffit pas à rattraper l'absence d'un fil rouge, la mise en scène volontairement hachée, la laideur générale du spectacle.
Un très bon moment partagé avec notre fille de 11 ans qui pratique la danse. Les danseurs comédiens sont exceptionnels et nous font rencontrer tout un panoramma de danses. Tout particulièrement le hip hop et le tango à 11 nous a bluffé !
Mathilde Monnier et Alan Pauls ont su retracer la mémoire des corps de l'argentine à travers son histoire du mouvement, de la musique, magnifique.
1, Place du Trocadéro 75016 Paris