Sept danseurs et danseuses de la Compagnie Dyptik expriment la course sociale effrénée au « toujours plus », la dérive de la norme commune. Leur engagement physique et émotionnel sert une danse hip-hop virtuose à la fois intense et poétique. Une jeune compagnie à découvrir. Dès 8 ans.
Dès 8 ans.
La compagnie Dyptik s’interroge sur la révolte, sur les révoltes, qui marquent notre époque de façon vive et parfois violente. Dans l’Engrenage soulève la question des limites de l’homme, de sa capacité à endurer, à s’adapter, à résister à son propre système.
Les sept danseurs et danseuses interprètent l’engrenage de la course sociale effrénée au « toujours plus ». Puisant leur énergie aux sources du hip-hop, mêlée aux inspirations des danses et rythmes du monde arabe, l’engagement physique et émotionnel des interprètes aboutit à une danse à la fois intense, puissante et poétique pour aller à l’extrême d’un mouvement libérateur. Jusqu’à la transe, les danseurs offrent un spectacle uppercut. Une jeune compagnie à découvrir.
« Il (Mehdi Meghari) met le feu à un scénario sur le pouvoir et l’autorité qui réserve d’étonnantes trouvailles visuelles. Ultra-virtuoses en breakdanse au sol, ouverts sur les autres techniques, les sept interprètes majorent la segmentation hip-hop pour camper des personnages qui coupent, tranchent et assènent leur domination d’une simple désarticulation d’épaule. » Rosita Boisseau, Le Monde
« Les figures de hip-hop qui s’y passent sont parfaitement exécutées, le mouvement est très souple, la gestuelle féline… Les actions sont tout à fait rythmées, pas un instant de trop, pas un instant ne manque, c’est une mécanique redoutable qui rase tout sur son passage laissant loin derrière toute la danse qu’on a pu voir, ici ou là… » Emmanuel Serafini, Le Bruit du Off
« Avec Dans l’Engrenage, j’ai voulu mettre en scène la course sociale effrénée du « toujours plus », la dérive de la norme commune. Cette pièce remet en cause l’ascension sociale dénuée de sens, souvent dépourvue de valeurs humaines. Pris dans l’engrenage, quel est le prix à payer ? L’homme ne serait-il pas la victime de son propre système ? Une fois l’objectif ultime atteint, une fois sous le feu des projecteurs quelle sera la rançon de la gloire ?
La lumière a une place particulière dans le spectacle, objectif ultime elle devient parfois même la scénographie. Avec les danseurs et le créateur musical, nous nous sommes inspirés des danses et des rythmes traditionnels du monde arabe. Les postures, l’énergie, l’engagement, tant physique qu’émotionnel, amènent le danseur dans un état proche de celui de l’homme, de l’artiste, du politicien près à tout pour réussir, un état proche de la transe.
Afin de sortir du jeu et de livrer une danse sincère et engagée, j’ai souhaité collaborer avec la comédienne Corinne Puget. Elle a travaillé avec les danseurs sur la sincérité des personnages et sur une interprétation qui part de l’intime pour rejaillir sur les partenaires et les spectateurs. Nous avons exploré le plaisir de « vivre », les rapports de force, la démence, la fragilité, l’inquiétude… le plaisir « d’être ». »
Mehdi Meghari, chorégraphe
2/4, rue Alexandre Bachelet 93400 Saint-Ouen
Voiture : D111 depuis Porte de Saint-Ouen, direction Mairie de Saint-Ouen. Prendre à droite rue des Rosiers et à gauche, rue Alexandre Bachelet. Rue des Rosiers depuis Porte de Clignancourt, puis à droite, rue Alexandre Bachelet. D912 puis D410 depuis Porte de Clichy, puis à droite, rue Ernest Renan et prendre à gauche, rue Alexandre Bachelet.